Depuis hier, les personnels de la maison d’arrêt sont en service minimum. Jusqu’à quand ?
Avenue de Chabeuil, derrière les murs de la maison d’arrêt de Valence, la colère et l’indignation des surveillants ne cessent de grandir. Ils sont d’ailleurs en service minimum depuis hier.
« Jusqu’à quel point la situation va-t-elle se dégrader dans cet établissement ? » martèle Sylvain Royère, secrétaire local Ufap-Unsa Justice.
« Entre les agressions à répétition dans un contexte de surpopulation carcérale très inquiétante (168 détenus pour 80 places) et la découverte chaque jour ou presque de lames de couteau en céramique, de scies, de téléphones portables dans la majorité des cellules et même de trous à dimension humaine dans les cellules (notre édition d’hier, Ndlr), les personnels de la maison d’arrêt de Valence ont décidé de n’effectuer, depuis ce mercredi, que le service minimum et obligatoire jusqu’à un transfert significatif de détenus » livre Sylvain Royère.
« Les risques d’évasion sont bien réels. Le sentiment d’insécurité ne cesse de grandir »
Avant d’insister : « Nous ne pouvons plus accepter que ces agents travaillent dans de telles conditions. L’Ufap-Unsa Justice souligne, une nouvelle fois, leur professionnalisme et leur sang-froid. À Valence, il faut savoir que les risques d’évasion sont bien réels. Nous constatons, une nouvelle fois que le sentiment d’insécurité ne cesse de grandir à l’intérieur, comme à l’extérieur des murs de cette maison d’arrêt ».
Détenu en Savoie, il est interpellé à Valence devant… la prison !
Par ailleurs, mardi soir, vers 23 heures, repéré par une caméra de vidéoprotection, un homme âgé de 26 ans a été a été interpellé par les policiers en train de jeter du tabac et de l’alcool par-dessus un mur de la maison d’arrêt de Valence où est incarcéré son frère...
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