L’application de la contrainte pénale va bouleverser les pratiques pénitentiaires, explique Isabelle Gorce, directrice de l'administration pénitentiaire
Après avoir participé au début des années 2000 à la création des services pénitentiaires d'insertion et de probation, elle a eu en charge la direction interrégionale de Bordeaux.
La réforme de la contrainte pénale portée par Christiane Taubira engage la pénitentiaire à faire de la question de la prévention de la récidive une priorité.
Quel est l'intérêt de l'expérience en cours depuis janvier au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan ?
Isabelle Gorce . Elle s'inspire d'un dispositif en place depuis plusieurs années en Espagne, le « module respect ». Il s'agit d'un contrat reposant sur le volontariat et passé à l'intérieur de la prison entre des détenus et l'administration.
Les personnes incarcérées s'engagent à participer aux tâches quotidiennes, à se conformer aux règles de la vie collective et à effectuer un minimum d'activités dans la semaine.
En contrepartie, elles jouissent de plus d'autonomie et peuvent circuler hors de leurs cellules dans la journée.
Quels sont les premiers résultats ?
Quatre mois, c'est un peu court pour juger d'une dynamique. Créer quelque chose de nouveau, cela clive forcément...
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