Leïla F. a été prise à l’entrée de la prison de Sequedin en possession de 47 grammes de résine de cannabis. La drogue était destinée à son fils, en détention jusqu’en 2019.
Les contrôles de police se tiennent également à l’intérieur des prisons. Jeudi, Leïla F., une Roubaisienne de quarante ans, franchit les portes de la maison d’arrêt de Sequedin.
À l’intérieur, surprise… Des policiers, des chiens. Mère de huit enfants, escortée par deux d’entre eux et rendant visite à son aîné, Leïla F. porte spontanément la main à sa cachette.
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Plutôt que d’être démasquée par un molosse spécialiste dans la détection des stupéfiants, cette maman aujourd’hui installée à Ronchin préfère remettre son colis illégal. Près de 47 grammes de résine de cannabis.
« Ce ne sont pas des petites quantités, Madame ! », gronde la présidente Audrey Bailleul. La prévenue préfère baisser les yeux. « Je ne me suis pas rendu de la gravité de cet acte », soupire la dame dans le box, emmitouflée dans son large manteau.
Leïla F. n’en est pas à son coup d’essai. En mai 2015, elle avait déjà été interceptée avec de la drogue. L’affaire s’était clôturée par un rappel à la loi. Mère au foyer, six enfants l’attendent à la maison. Leïla F. a réclamé un délai pour préparer sa défense, épaulée par Nicolas Debavelaere.
« Il y a là un vrai risque de détention provisoire, met en garde la procureure Aline Clérot. Tout ça pour une maman ayant voulu faire plaisir à son enfant. » Leïla F. s’en sortira finalement avec un contrôle judiciaire. En revanche, elle perdra certainement son permis de visite. Son fils est libérable en septembre 2019.
La Voix du Nord
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