Le 12 septembre dernier, des prisonniers incarcérés à Vivonne se mutinent et déclenchent un incendie. Une centaine de détenus n’aurait pas été évacuée et laissée dans les fumées, sans informations…
Mais cette nuit-là, environ cent détenus enfermés à des étages différents auraient été laissés dans leurs cellules, dans les fumées et sans information, révèle France 3 Poitou-Charentes.
Des plaintes pour non-assistance à personne en danger
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Neuf plaintes contre l’administration pénitentiaire viennent d’être déposées pour non-assistance à personnes à danger et une dizaine d’autres pourrait suivre. Une procédure séparée a été lancée contre les deux détenus suspectés d’être à l’origine de la mutinerie.
Les détenus seraient restés confinés dans leurs cellules, certains vomissant et toussant à cause de l’épaisse fumée noire, selon l’avocate Patricia Coutant chargée de la défense de plusieurs détenus.
A 20 h le courant est coupé et, selon les détenus, les surveillants ont été évacués. Les détenus sont donc restés seuls et sans possibilité d’alerter qui que ce soit. Ils ont été rapidement ravitaillés vers midi, et laissés seuls par la suite. Certains ne sortiront de leurs cellules que le lendemain matin.
La direction interrégionale des services pénitentiaires de Bordeaux dément ces accusations, selon France 3 Poitou-Charentes, expliquant que du personnel pénitentiaire est constamment resté à portée de voix des détenus et que l’hôpital de campagne était prêt à les recevoir en cas de besoin.
20 Minutes
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