Six quartiers pour "détenus violents" doivent ouvrir en France en 2017. Elles accueilleront notamment des détenus radicalisés en lien avec des affaires de terrorrisme.
L'un de ces quartiers pourraient ouvrir dans l'Orne.
Lundi dernier, une de nos équipes a accompagné le député Joaquim Pueyo lors de sa visite de la centrale pénitentaire de Condé-sur-Sarthe.
Le maire d'Alençon connait bien le milieu carcéral. Ancien directeur de la prison de Fleury-Mérogis, il est aujourd'hui président du groupe d'étude sur les prisons et les conditions carcérales. A la suite de cette visite, l'élu ornais doit rédiger un rapport qu'il remettra au garde des sceaux.
Le 25 octobre dernier, Jean-Jacques Urvoas, ministre de la justice, a annoncé la fin des unités dédiés aux détenus radicalisés (expérimentées à Fresnes, Fleury-Mérogis et Osny, près de Paris, et à Lille-Annoeullin).
La nouvelle politique carcérale du gouvernement se base dorénavant sur la dangerosité des détenus. Deux types de quartiers vont voir le jour en 2017. Six "quartiers d'évaluation de la radicalisation" (4 en région parisienne, un près de Bordeaux et un près de Marseille), des quartiers où les détenus seront placés provisoirement, durant quatre mois, avant d'être aiguillés dans un établissement correspondant à leur profil.
La nouvelle politique carcérale du gouvernement se base dorénavant sur la dangerosité des détenus. Deux types de quartiers vont voir le jour en 2017. Six "quartiers d'évaluation de la radicalisation" (4 en région parisienne, un près de Bordeaux et un près de Marseille), des quartiers où les détenus seront placés provisoirement, durant quatre mois, avant d'être aiguillés dans un établissement correspondant à leur profil.
Parallèlement, six "quartiers pour détenus violents" vont être créés: 290 places au total avec un régime de détention durci (fouilles fréquentes, changements de cellules, isolement relatif).
C'est l'un de ces "quartiers pour détenus violents" que le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe pourrait accueillir en 2017, un quartier comprenant 15 à 20 détenus très violents.
Cet établissement, déjà conçu pour accueillir des détenus difficiles, compte actuellement 100 personnes incarcérées dans ses murs pour 204 places. La capacité de l'établissement à accueillir ce type de quartier était l'objet de la visite du maire d'Alençon. Le ministre de la justice prendra sa décision dans les prochaines semaines.
C'est l'un de ces "quartiers pour détenus violents" que le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe pourrait accueillir en 2017, un quartier comprenant 15 à 20 détenus très violents.
Cet établissement, déjà conçu pour accueillir des détenus difficiles, compte actuellement 100 personnes incarcérées dans ses murs pour 204 places. La capacité de l'établissement à accueillir ce type de quartier était l'objet de la visite du maire d'Alençon. Le ministre de la justice prendra sa décision dans les prochaines semaines.
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