Des violences entre bandes rivales dimanche dans une prison de haute sécurité au Guatemala ont fait 17 morts, selon un nouveau bilan donné lundi par le vice-ministre de l’Intérieur, alors qu’une centaine de policiers tentaient de reprendre le contrôle de l’établissement.
Le procureur Victor Escuintla a expliqué à l’AFP que l’affrontement entre les bandes rivales «paisas» et «cholos» a trouvé son origine dans un match de football qui aurait dégénéré.
Selon la police, les membres de la bande «paisas étaient fatigués de tant d’abus» et auraient décidé d’exécuter 20 membres des «cholos», dont trois ont réussi à s’échapper vers d’autres secteurs de la prison.
Le procureur a également précisé que tous avaient été assassinés à l’arme blanche, et que sept d’entre eux avaient été décapités.
Les affrontement ont débuté dans la soirée de dimanche, au moment de la fin des visites, lorsque des dizaines de femmes et enfants quittaient l’enceinte de la prison.
«J’étais en train de rendre visite à mon mari avec mes quatre enfants quand la fusillade a éclaté. On entendait des tirs de partout et je suis sortie en courant avec trois de mes enfants, j’ai dû y retourner pour sauver mon quatrième», a raconté à l’AFP Heidy Solares.
La police et l’armée tentaient toujours lundi de reprendre le contrôle de la prison de haute sécurité.
D’après M. Sosa, plusieurs détenus ont des armes à feu, ce qui a empêché les forces de sécurité d’entrer dans la prison, où sont incarcérées 3.092 personnes, pour une capacité d’accueil de 600 détenus.
Dimanche, le même responsable avait fait état d’un premier bilan de six morts. Le bilan a augmenté une fois que les secouristes ont pu pénétrer dans l’établissement pénitentiaire.
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