La Direction nationale de l’administration pénitentiaire l’assure, le projet de reconstruction d’un nouvel établissement pénitentiaire en lieu et place de l’ancien, allée du train de Loos, est bien prévu, à un horizon lointain mais certain.
Octobre 2011, la prison de Loos ancienne version, un établissement qui date de 1820, fermait ses portes. Et depuis, beaucoup se languissent de la voir reconstruite.
La première phase de la déconstruction a eu lieu : les bâtiments externes, ceux où logeait le personnel pénitentiaire, ont été démolis dès le 23 juin 2014, et le chantier a duré jusqu’à la fin de cette année-là.
Pour la deuxième phase, celle concernant la prison proprement dite, c’est plus compliqué. Elle devait commencer fin 2014, et se poursuivre courant 2015... Or il suffit de passer devant, ou même d’y jeter un coup d’œil en roulant sur l’A25 : la déconstruction n’est pas lancée.
Normal, informe la Direction de l’administration pénitentiaire au niveau national : « Le marché n’est pas passé, il n’y a pas encore d’appel d’offres. » La reconstruction, qui suit de manière assez logique la démolition, doit elle débuter « en 2019 », pour une livraison du nouvel établissement pénitentiaire en « 2021 ou 2022 ».
Et le service de communication d’ajouter : « L’opération immobilière est programmée. Mais ça ne sert à rien de mobiliser en ce moment des masses d’argent, débloquer une somme serait même contre-productif. »
Campement légal devant la prison
Deux éléments, selon nos informations, avaient retardé cette déconstruction : à la suite de l’attribution du marché public (de déconstruction) à la société anonyme Renard, à Escaudain, la société Helfaut Travaux avait présenté une requête devant le tribunal administratif de Lille.Deuxio, le campement rom, installé légalement sur le parking de l’ancienne prison, retarde la déconstruction. Les Roms avaient été placés là à la demande de la communauté urbaine...
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