Dans la cour de la maison d’arrêt de Belfort, on entend le bruit du ballon et des cris. En ce début d’après-midi, c’est plutôt ambiance Euro de football 2016. Dans la bibliothèque, Sorg, musicien bisontin, attend les détenus.
« La plupart des détenus n’ont pas accès au spectacle vivant »
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« Si vous avez des questions, il ne faut pas hésiter à venir après le concert », prévient Perrine Cartier, chargé de communication de la Poudrière, alors qu’une dizaine de détenus sont venus s’asseoir pour ce début de concert. « Et si vous voulez danser, n’hésitez pas. »
Le set electro-hip-hop de Sorg n’a, semble-t-il, pas laissé indifférent puisqu’au fil de l’eau les rangs s’épaississent. Les applaudissements se font plus francs. Certains battent la mesure dans les mains. On en profite aussi pour se chambrer amicalement entre détenus ou pour lâcher une petite blague. Mais au final, aucun des détenus n’osera esquisser un pas de danse. « Je crois que cela en a démangé plus d’un », sourit Michel Sotty, conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP).
« La plupart des détenus n’ont pas accès au spectacle vivant. C’est un moment particulier pour eux », poursuit le CPIP. « Surtout, c’est une des rares occasions où les différents groupes de détenus se retrouvent. Cela permet de détendre les relations. »
Pour ces rendez-vous, la Poudrière de Belfort est devenue « un partenaire de premier plan...
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