À Bordeaux, les agents du service d'insertion et de probation se sont de nouveau rassemblés
À l'appel de leur Intersyndicale, les agents du service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) se sont rassemblés ce mardi entre 12 heures et 14 heures devant le tribunal de grande instance de Bordeaux. De semblables rassemblements ont eu lieu dans une soixantaine de villes en France.
Une délégation y a été reçue par le président De l'arbre et Marie-Madeleine Alliot, procureur de la République. Une satisfaction pour les agents du Spip qui assurent n'avoir aucune nouvelle de leur administration centrale.
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"Nous avons un peu de mal, dans un contexte social agité, à avoir de la lisibilité, reconnaît Caroline Leonardo, secrétaire départemental du Snetap-FSU, mais nous restons déterminés."
Leur statut spécial ne permet pas aux agents du Spip de faire grève. "Nous devons utiliser d'autres moyens, comme le fait de ne pas assister aux réunions administratives ou autres. Mais cela reste invisible de l'extérieur. "
"Travail de l'ombre"
"Ce n'est pas pour autant sans conséquence. Si notre administration ne répond pas aux demandes que nous avons fait remonter, elle sait faire redescendre les menaces de sanction pour travail mal fait", regrette Caroline Leonardo.
"Nous faisons un travail de l'ombre, auprès de personnes détenues ou sous main de justice poursuit-elle. Au total, le Spip doit suivre près de 250 000 personnes avec 3 200 agents et 500 personnels d'encadrement au niveau national. Et nous obtenons des résultats, malgré un manque flagrant de moyens. On ne parle de nous que lorsqu'il y a un problème avec un récidiviste. Pourtant beaucoup ne récidivent pas."
Après le rassemblement de ce mardi, l'intersyndicale appelle à un autre rassemblement jeudi, à 12 h 30, devant le centre pénitentiaire de Gradignan.
Sud Ouest
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