Ils se sont notamment rassemblés à Paris, dans l'Essonne et à Marseille...
Malgré le rappel à l’ordre de leur hiérarchie, les policiers continuent à manifester leur exaspération. Vingt-quatre heures après un important rassemblement sur les Champs-Elysées, de nombreux policiers sont restés mobilisés dans la nuit de mardi à mercredi à Paris, dans l’Essonne, à Nice ou à Marseille.
Quelque 400 d’entre eux se sont rassemblés à Evry où le directeur général de la police nationale Jean-Marc Falcone a reçu les chefs de brigade et de brigade anticriminalité (BAC) de l’Essonne, d’où étaient partis de nombreux manifestants la veille. Ils ont abondamment hué leur patron lorsqu’il est reparti en voiture, appelant à sa démission.
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Une centaine de policiers rassemblés sur le Vieux-Port à Marseille
Une soixantaine d’autres se sont à nouveau réunis devant l’hôpital Saint-Louis à Paris, où est soigné un agent grièvement blessé lors de l’attaque au cocktail Molotov du 8 octobre à Viry-Châtillon, dans l’Essonne, qui a exacerbé la colère des policiers. Par ailleurs, une centaine de policiers se sont rassemblés dans la nuit de mardi à mercredi à bord de leurs véhicules de service sur le Vieux-Port à Marseille.
« Défiler avec des voitures de police et des gyrophares (…) n’est pas conforme à ce qu’est la déontologie de la police dans la République », a lancé au Sénat le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. « Ils manifestent une exaspération que je comprends », a-t-il toutefois ajouté.
La « police des polices » (IGPN) va enquêter sur « les manquements individuels aux règles statutaires » après cette manifestation sur les Champs-Élysées dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé pour sa part Jean-Marc Falcone. Les manifestants « fragilisent la police nationale », a-t-il asséné.
Dans la soirée, lors d’une rencontre à Evry avec des syndicalistes et des responsables policiers du département, il dit cependant avoir « appelé à l’apaisement ».
20 Minutes
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