Trois agressions de surveillants, mardi, mercredi et jeudi au centre de détention d’Argentan, ont fait monter la pression chez les agents de l’administration pénitentiaire. Un détenu a comparu ce vendredi.
Quand ils prennent leur service le matin au centre de détention d’Argentan, les surveillants ne savent jamais à quoi s’attendre. « Même quand ça s’est très bien passé la veille, on est toujours sur le qui-vive », dit Franck Piquet, délégué Ufap Unsa Justice à Argentan.
Avec le délégué FO pénitentiaire Vincent Sowka, d’autres collègues et avec le directeur de l’établissement, Jean Delpech, ils sont cinq au palais de justice, vendredi après-midi, venus soutenir leur collègue victime d’une agression jeudi matin.
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Menacé par un morceau de verre « grand comme le bras »,arraché à la vitre de sa cellule par un détenu, le surveillant a pu esquiver le coup. Mais les séquelles psychologiques sont dures. Dans un contexte où les forces de l’ordre se font souvent agresser, où l’uniforme « devient une cible », les agents de la pénitentiaire se sentent eux aussi démunis, faute de moyens.
Ouest-france
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