Lundi, un détenu transféré de la prison de Perpignan vers Carcassonne pour assister à son procès en appel (qu'il avait lui-même sollicité), a retardé son départ de plus d'une heure, faisant patienter les collègues du greffe et les gendarmes venus spécialement pour l'escorter.
Et, qui a refusé d'assurer son transfert. Le détenu a ainsi été conduit au quartier disciplinaire.
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«Or, dénonce le syndicat Unsa justice 66, il est tranquillement retourné dans sa cellule d'origine, au quartier d'isolement. Notre directeur, se rendant aussitôt sur les lieux de l'incident, est allé auditionner le détenu, sans le faire attendre lui !
La marche à suivre est plutôt de demander si personne parmi vos personnels ou les représentants des forces de l'ordre n'avait été blessé, puis d'entendre les déclarations de ces derniers concernant l'incident, et ensuite, seulement, de vous soucier du détenu qui aurait dû être placé en prévention au quartier disciplinaire.
Alors que l'actualité nationale est centrée sur nos collègues des forces de l'ordre qui, devenant des cibles pour les délinquants, se sentent abandonnés par les politiques, la justice et surtout leur hiérarchie, nous constatons qu'il en est de même chez nous, dans l'administration pénitentiaire».
La Dépêche
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