Vers moins de détenus à la prison de Béthune ?

Le Premier ministre a annoncé la création de 600 nouvelles places à Arras. Quelles sont les conséquences pour l’établissement béthunois toujours surchargé ?

Cette annonce concernant Arras, « va dans le bon sens pour la prison de Béthune, estime le député Stéphane Saint-André. Plus il y a de places nouvelles, plus cela va permettre de décharger la prison, jusqu’à pouvoir envisager sa destruction ».

Et, pour répondre à ses détracteurs qui l’accusent d’immobilisme sur le dossier, le député rappelle que « Béthune n’est pas oublié de la chancellerie. 

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Depuis 2012, j’ai obtenu un certain nombre de crédits importants ». Plus d’un million d’euros. Des filets anti-projection ont été installés au-dessus du cours de promenade (30 000 euros).

« J’ai obtenu aussi qu’on fasse des travaux de désenfumage et de cloisonnement des combles, des travaux de mise aux normes pour 89 0 00 euros. Sans oublier la mise aux normes électriques, pour 54 000 euros », énumère l’élu. Des travaux sont actuellement en cours pour l’installation de l’interphonie en cellules, pour 15 000 euros.

Toujours pas de date de fermeture

Deux autres chantiers vont bientôt démarrer : la création d’une porte protégée, pour 10 000 euros, et le cloisonnement des sanitaires, pour 20 000 euros. « J’ai envoyé plusieurs courriers à Christiane Taubira et à Jean-Jacques Urvoas, pour qu’ils ne perdent pas de vue la problématique de surpeuplement à la prison de Béthune. »

Le député rappelle que cet établissement en plein cœur de ville doit à terme fermer ses portes, mais « il n’y a pas de date » et souligne que, bien que cette prison soit vétuste, « il y a plus urgent devant nous ».

L'Avenir de l'Artois