Le président de l'association Ensemble contre la récidive, lui-même ancien détenu, commente une initiative de la maison centrale de Poissy, mais aussi la décision du Garde des Sceaux, mardi 25 octobre, de mettre fin aux unités dédiées aux radicalisés en France.
À ce propos, Pierre Botton espère voir aboutir le projet d'une "prison très très sécurisée gardée par des militaires et sous la tutelle d'un magistrat" où seraient enfermés les "gens qui veulent mourir", c'est-à-dire les détenus radicalisés, et donc adeptes des thèses islamistes.
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Une autre initiative, très localisée, celle-ci, a été prise à la maison centrale de Poissy, où les détenus détiennent la clé de leur propre cellule et sont libres de leurs allées et venues de 9h à 19h. À ce sujet, Pierre Botton rappelle d'abord qu'il existe "trois types de prisons" et que les maisons centrales sont destinées "aux très longues peines", donc aux détenus les plus dangereux.
Or le président de l'association Ensemble contre la récidive pense "qu'il est urgent de s'occuper de ceux qui ont des petites peines (ne payent pas leur pension alimentaire, ont des problèmes de délits routiers, des problèmes d'addiction avec l'alcool et le cannabis) avant de s'occuper des violeurs et des tueurs".
RTL
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