Le 22 février 2016, un détenu est fouillé après un parloir avec sa compagne. On retrouve dans la doublure de sa capuche 22 g de résine de cannabis ainsi qu'un pic artisanal.
Interrogée, l'amie du prisonnier nie avoir introduit ces objets en prison. On retrouve quand même chez elle un morceau de cannabis. Elle fait l'objet d'un rappel à la loi.
"Cette arme me rassurait"
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Le prisonnier, âgé de 34 ans, confirme l'innocence de sa petite amie. Il affirme avoir acheté la drogue à l'intérieur de la prison.
"Je reconnais les faits mais depuis j'ai arrêté de fumer. J'ai saisi mon blouson pour me rendre au parloir sans penser à ce qu'il cachait", affirme le prévenu de détention en récidive de cannabis et d'une arme, ainsi que de recel de biens, tout en sachant qu'ils provenaient d'un délit.
Le prévenu, libérable en février 2017, est en train de purger une peine de 3 ans prononcée en 2014 pour trafic de stupéfiants : "J'ai mis du temps à mettre un terme à ma consommation. Maintenant, je suis suivi par l'association Épisode".
Le vice-procureur François Fournié requiert cinq mois d'emprisonnement ainsi que l'interdiction de détenir des armes : "dans son casier, on retrouve tous les délits pour lesquels il comparaît aujourd'hui".
A la barre sans avocat
Le détenu se défend sans l'assistance d'un avocat. Il explique la raison pour laquelle il détient une arme blanche : "En prison, c'est un milieu un peu difficile. Cela me rassurait. J'ai compris aujourd'hui que cela ne me sert à rien". Il a été condamné à six mois d'emprisonnement.
Midi Libre
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