Rémi Coutin, procureur de la République au tribunal de Chartres, critique fermement l'absence d'une maison d'arrêt en Eure-et-Loir.
On bricole au jour le jour. On passe des heures à négocier au téléphone avec la pénitentiaire, pour savoir quand on sera en mesure de juger un détenu.
Compte tenu de notre activité pénale, l’absence de maison d’arrêt est une aberration. Nous sommes confrontés à des situations ubuesques.
Un exemple ?
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Dernièrement, nous avons jugé un prévenu dans un dossier de violences avec séquestration. Il aurait dû être jugé le lundi, mais comme nous n’étions pas sûrs de bénéficier d’une escorte ce jour-là, nous avons préféré anticiper en téléphonant à l’administration pénitentiaire.
Et effectivement, il ne pouvait pas être extrait ce jour-là et a été jugé le mercredi. Cette situation se produit pour la plupart des dossiers de ce type.
Où faudrait-il implanter une maison d’arrêt ?
Sur un site excentré de l’agglo chartraine, à quinze minutes en voiture du tribunal.
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