Le 12 septembre, un détenu à la prison de Sequedin est roué de coups dans la cour de promenade. Ses blessures sont telles que la médecine légale lui accorde six semaines d’incapacité.
L’expédition punitive a-t-elle été commanditée, ou a-t-elle au moins bénéficié de la complicité d’un ou plusieurs surveillants ?
Ce devait être un jugement en comparution immédiate mais ce jeudi après-midi, la justice a opté pour l’ouverture d’une information judiciaire. Les faits sont d’une telle gravité qu’une enquête minutieuse semble s’imposer. Un homme détenu à la prison de Sequedin a été lynché par six autres. Le quadragénaire a eu notamment un bras et le nez cassés sous les coups.
Des informations très précises sur la victime
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Ce jeudi en début d’après midi, sept personnes ont été déférées et devaient être entendues par un juge d’instruction : six sont des personnes détenues mises en cause pour des violences dans un local pénitentiaire ayant entraîné une interruption totale de travail supérieure à huit jours. Le septième homme, accusé de complicité, rend ce dossier particulièrement sensible car il est membre du personnel pénitentiaire.
À ce stade de l’enquête, on ne sait pas quel est le degré de connivence de ce surveillant. A-t-il commandité l’expédition punitive ? A-t-il « juste » fermé les yeux ? Est-il seul mis en cause ?
Les enquêteurs se seraient étonnés du degré de précision des informations détenues par les auteurs des violences sur le détenu qu’ils ont brutalisé. Et notamment sur des détails du motif d’incarcération.
Quatre surveillants avaient été placés en garde à vue mais un seul attendait jeudi après-midi, dans les geôles du palais de justice...
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