Les parents et le frère d’Olivier ne peuvent pas se résoudre à la perte de leur proche.
Ils ont décidé d’attaquer devant le tribunal administratif d’Amiens (Somme) le ministère de la Justice, le centre hospitalier spécialisé interdépartemental de Clermont et le groupe hospitalier public du sud de l’Oise.
Et réclament 350 000 € de préjudice moral pour défaut de surveillance, Olivier s’étant suicidé, en août 2012, dans sa cellule du centre pénitentiaire de Liancourt. L’affaire a été étudiée mardi.
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Olivier avait d’abord été placé en détention provisoire à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) pour une affaire de vol et de proxénétisme aggravé, en août 2011.
Il avait tenté de se suicider par deux fois et avait bénéficié d’une surveillance liée à son état psychologique. En avril 2012, il avait été transféré à Liancourt pour être plus près de sa famille. Toujours suivi, mais plus surveillé, il bénéficiait d’un suivi psychologique comme il l’entendait.
Deux semaines avant son passage à l’acte, Olivier avait commencé à refuser d’aller en promenade.
Puis les fils électriques d’un réchaud avaient été découverts dénudés sans alerter personne. C’est en revenant de promenade que son codétenu l’avait découvert pendu avec son drap, en août. La famille d’Olivier devrait toutefois être déboutée.
Pour le rapporteur public, aucun risque de passage à l’acte n’apparaissait. Il a donc demandé le rejet de la requête dans cette affaire qu’il a qualifiée de « particulièrement douloureuse ». La décision sera rendue d’ici quinze jours.
Le Parisien
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