Eric Chaminade a réintégré une cellule de la maison d’arrêt d’Epinal. Il y a un peu plus de deux ans, il y purgeait une peine de près de 30 mois.
Mais, le 6 juin 2013, à Mirecourt, lors d’une semi-liberté qui lui permettait de passer la pratique d’une formation commencée en prison, il s’est enfui « après une dispute avec le formateur ».
Depuis cette date, il était en cavale. Une évasion qui a pris fin lorsque les policiers spinaliens ont pu mettre la main sur l’évadé recherché. Ce mardi, l’homme a été jugé en comparution immédiate.
Liens commerciaux :
Durant sa cavale « Mon client a vécu comme un clochard, vivant à droite et à gauche.
Il s’est rapproché de sa femme et de ses enfants », explique Me Renaud Gérardin. Une épouse qui a fini par se plaindre de la jalousie de son mari.
Un comportement que le prévenu, âgé de 35 ans, assume. « Je suis devenu quelqu’un de jaloux maladif. Mon caractère m’a fait défaut. Lorsque j’ai connu ma femme, elle avait de mauvaises fréquentations. Je l’ai aidée à s’en sortir. Après, elle m’a trompé à plusieurs reprises », lâche le trentenaire. « Dans mon cœur je l’aime, mais elle m’a détruit. Depuis onze ans je suis heureux et malheureux à la fois. Je ne veux plus m’approcher d’elle. »
« La vie de sa femme était devenue insupportable. Lorsqu’il rentrait chez lui, de façon irrégulière, il fermait les volets. Enlevait le téléphone de Madame. Ne répondait pas si quelqu’un sonnait à la porte », ajoute Alice Mazière, la représentante du parquet avant de requérir deux ans d’emprisonnement ferme. « Des réquisitions particulièrement lourdes », aux yeux de Me Gérardin « pour une réaction immature et impulsive. Il avait réalisé une grande partie de sa peine. Il devait sortir quelques mois plus tard. Il a tout gâché. Tous ses efforts de réinsertion ont été réduits à néant. »
Les juges ont condamné Eric Chaminade à 8 mois de prison ferme.
Vosges Matin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire