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vendredi 18 juillet 2014

Portables en prison - réaction JF Forget

La contrôleuse des prisons est favorable à une certaine utilisation des portables en milieu carcéral.

Adeline Hazan, à Reims en janvier.
Adeline Hazan
A peine installée dans sa nouvelle fonction de contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan s’est déclarée jeudi sur France Inter plutôt favorable à l’utilisation des téléphones portables en prison. Mais dans un «cadre strict». Les appels avec ces mobiles pourraient par exemple être limités à un «certain nombre de numéros». L’ex-maire socialiste de Reims a invoqué la nécessité du «maintien des liens familiaux». Un argument déjà utilisé par son prédécesseur, Jean-Marie Delarue. Les défenseurs du portable en prison considèrent que le téléphone serait également bénéfique à la réinsertion.

Parloirs famille. Mais le sujet est sensible pour le personnel pénitentiaire. «Les téléphones fragilisent la sécurité de nos établissements», souligne Jean-François Forget, secrétaire général de l’Ufap-Unsa.

jeudi 17 juillet 2014

Peines plancher, droits des victimes... ce que change la réforme pénale

Contrainte pénale, suppression des peines plancher, lutte contre les sorties sèches... Les six principales mesures de la réforme définitivement adoptée jeudi.
 
Christiane Taubira, ministre de la Justice, à l'Assemblée nationale le 11 juin 2014. (ERIC FEFERBERG/AFP) 
Christiane Taubira, ministre de la Justice, à l'Assemblée nationale le 11 juin 2014.

Création de la contrainte pénale, abrogation des peines plancher... Voici les principales mesures de la réforme pénale que l'Assemblée a définitivement adopté jeudi 17 juillet :

Création d'une nouvelle peine, la "contrainte pénale"

Transfert des premiers détenus à Saran

Ouverture officielle, ce jeudi, du nouveau centre pénitentiaire de Saran. Une centaine de détenus vient d'arriver. Sa capacité d'accueil est de 768 places.  
Le nouveau centre pénitentiare de Saran peut accueillir 768 détenus. © A.Lepage
 
Présentée comme la prison du XXI ème siècle, la Maison d'Arrêt Orléans-Saran ouvre ses portes. Cent détenus viennent d’intégrer les lieux. Cette arrivée est restée très discrète pour des raisons de sécurité.

Le nouveau contrôleur des prisons relance le débat sur l'utilisation des portables

Le nouveau Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, a estimé jeudi que les téléphones portables "(pouvaient) être utilisés" en détention. Une mesure déjà évoquée par son prédécesseur, mais qui rencontre l'opposition de plusieurs syndicats pénitentiaires.

Nommée mercredi à l’issue du conseil des ministres, Adeline Hazan s’est déclarée sur France Inter favorable à l’utilisation des téléphones portables en prison, sous réserve de limiter leur usage à quelques numéros seulement. Une position déjà adoptée à plusieurs reprises par son prédécesseur, Jean-Marie Delarue.

François Hollande refuse de gracier Patrick Henry

Patrick Henry ne sera pas gracié par François Hollande a révélé, ce vendredi, L'Express. Condamné en 1977 pour l’enlèvement et le meurtre du petit Philippe Bertrand, il avait été libéré en 2001, après 25 années de détention, avant de replonger seize mois plus tard pour transport illicite de drogue. 
     patruck henry
Patrick Henry a été condamné pour la première fois en 1977, pour le meurtre du jeune Philippe Bertrand
 Nouvelle déception pour Patrick Henry et ses proches. Dans ses colonnes, le journal L’Express annonce que le détenu, condamné en 1977 pour le meurtre du jeune Philippe Bertrand,  a vu sa demande de remise en liberté rejetée par le président de la République.
 

Repas halal en prison : le Conseil d'État suspend l'injonction du tribunal administratif de Grenoble

Le Conseil d'État a suspendu "provisoirement" un jugement du tribunal administratif de Grenoble (Isère), enjoignant au directeur d'un centre pénitentiaire à servir des repas hallal aux détenus musulmans.
 
Un surveillant de prison à Fleury-Mérogis le 31 octobre 2013 (archives)
 Un surveillant de prison à Fleury-Mérogis le 31 octobre 2013

Le Conseil d'État est allé dans le même sens que le rapporteur public de la cour administrative d'appel de Lyon qui avait aussi demandé le 2 juillet dernier l'annulation du jugement. "Le ministre de la Justice, qui a fait appel de ce jugement devant la cour administrative d'appel de Lyon, a demandé (...) au Conseil d'État que l'exécution du jugement soit suspendue le temps de l'examen de son appel", a expliqué la plus haute juridiction administrative dans un communiqué mercredi.

Prison: le contrôleur favorable aux portables

Le nouveau Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, a estimé aujourd'hui que les téléphones portables "(pouvaient) être utilisés" en détention, sous réserve de limiter leur usage à quelques numéros seulement.

"Je pense que cela peut être utilisé (...) afin de favoriser "le maintien des liens familiaux". "C'est cela qu'il faut avoir en ligne de mire", a fait valoir, sur France Inter, Adeline Hazan, nommée officiellement Contrôleur hier en Conseil des ministres. Pour elle, il faut "faire en sorte que les détenus ne coupent pas les ponts avec leur environnement de façon à préparer dans de meilleures conditions leur sortie et de donc de prévenir les risques de récidive".

mercredi 16 juillet 2014

Un surveillant de la prison de Saint-Martin-de-Ré se suicide

Un gardien de prison de 51 ans s'est donné la mort dimanche sur son lieu de travail et avec son arme de service. Son corps a été retrouvé dans l'un des miradors de la citadelle. L'information a été révélée ce mercredi.
                              

Le corps d'un surveillant de la prison de Saint-Martin-de-Ré, en Charente-Maritime, a été retrouvé dimanche en fin d'après-midi dans l'un des miradors de l'établissement pénitentiaire. L'homme de 51 ans, qui avait 31 ans de métier, s'est donné la mort avec son arme de service.

Cinq téléphones et 250 grammes de cannabis saisis à la prison de Ploemeur

Samedi, à la sortie du parloir, un détenu a été trouvé en possession de 250 grammes de résine de cannabis. Dimanche, nouvelle trouvaille des surveillants : cinq téléphones portables ont été saisis après avoir été jetés dans la cour de promenade, par-dessus le mur d'enceinte.
© Maxppp
Samedi, à la sortie du parloir, un détenu du centre pénitentiaire de Ploemeur a été trouvé en possession de 250 grammes de résine de cannabis, indique le syndicat pénitentiaire des surveillants non-gradés.

CP de Nuutania - Un détenu transporté aux urgences après avoir avalé une boulette de paka

Condamné à de très nombreuses reprises pour vols et recels, un homme purge actuellement une peine cumulée de six ans de prison ferme au centre pénitentiaire de Nuutania à Faa’a.
 
Mais visiblement l’incarcération n’a pas encore fait de lui un citoyen modèle. Au mois de mai dernier, le détenu d’une trentaine d’années a réussi à obtenir une belle boulette de paka de trois centimètres de diamètre auprès de l’un de ses codétenus. Pour dissimuler la drogue pendant les fouilles, l’homme n’a rien trouvé de mieux que d’avaler la boulette. Seul problème, le cannabis s’est coincé dans son système digestif et n’est plus jamais ressorti. Au bout de quinze jours, le détenu a prévenu ses gardiens et il a été transporté aux urgences de Taaone. Un médecin lui a alors retiré la boulette de paka directement par la trachée.

Prisons : le nombre de détenus baisse légèrement

Le nombre des détenus dans les prisons française a légèrement chuté en juillet, mais reste très haut.
Un surveillant de prison à Fleury-Mérogis le 31 octobre 2013 (archives)

Si le chiffre est en baisse, il reste particulièrement élevé, proche des records enregistrés depuis un an. Le nombre des détenus en France a connu une légère baisse, de 0,5%, sur un mois et atteignait 68.295 personnes au 1er juillet, selon des chiffres publiés mardi 15 juillet par l'administration pénitentiaire.

Colis projetés dans les prisons : des tirs à Seysses, un mort à Albi

Des colis qui volent et atterrissent dans les cours de promenade de la prison à destination des détenus, en manque de téléphone ou produit stupéfiant…
 
Le fléau n'est pas nouveau mais il peut avoir des conséquences dramatiques. Après l'affaire des coups de feu, aux abords de la maison d'arrêt de Seysses, le 5 mai, où des individus ont tiré avec du plomb pour faire fuir un groupe qui envoyait des paquets à leurs proches, par-dessus l'enceinte carcérale, un drame s'est produit dernièrement, à Albi.

Le suicide de Morad Zennati, à la prison de Maubeuge, aurait-il pu être évité?

En août 2010, Morad Zennati, détenu à la prison de Maubeuge, succombait à une tentative de suicide commise deux mois plus tôt. Sa famille vient aujourd’hui de déposer plainte pour non-assistance à personne en danger et mise en danger de la vie d’autrui.
Quatre ans après la mort de son petit frère Morad, Rahma Zennati n’a toujours pas déposé les armes. Cette jeune femme mène le combat au nom de sa famille : « Il est certain que le suicide de mon frère aurait pu être évité », martèle-t-elle depuis le début.

St Martin de Ré - Suicide d'un surveillant

Le surveillant de prison, âgé de 51 ans, avait trente et un ans de métier. Il s'est donné la mort sur son lieu de travail

Prison de Saint-Martin-de-Ré (17) : un gardien se suicide avec son arme de service
Son corps a été retrouvé dimanche en fin d’après-midi dans l’un des miradors du quartier de la Citadelle  
Un surveillant de la centrale pénitentiaire de Saint-Martin-de-Ré, en Charente-Maritime, s'est donné la mort dimanche sur son lieu de travail. Son corps a été retrouvé en fin d'après-midi dans l'un des miradors du quartier de la Citadelle. Il aurait utilisé son arme de service. Il n'a laissé aucun message pour expliquer son geste. La gendarmerie de Saint-Martin a ouvert une enquête.

mardi 15 juillet 2014

Un juge en moins, les détenus de la prison de Réau en colère?

Le départ d’une juge d’application des peines du tribunal de Melun entrainerait une grogne chez les détenus de la prison de Réau. Mais pour un syndicat pénitentiaire il s’agit « seulement d’un prétexte pour signifier leur mécontentement. »
 
Les détenus en colère à cause du départ d’une juge ? Voici ce que confie Jessica*, une détenue du centre pénitentiaire du sud-francilien qui a pu contacter La République de Seine-et-Marne dans le cadre d’une autorisation de sortie ces derniers mois. En cause, la « mutation » d’une juge d’application des peines (Jap) pour le ministère de la Justice.

« Jusqu’au mois de mai, il y avait deux juges d’applications des peines au tribunal de Melun qui s’occupaient de tous les détenus et se partageaient les dossiers mais depuis le départ de l’une d’elle c’est vraiment difficile, confie cette détenue. Elle ne peut pas travailler jour et nuit et cela allonge les délais pour les aménagements de peines ou les permissions de sorties. »

Le (très) laborieux feuilleton de la réforme pénale s'achève cette semaine

Objet d'un bras de fer entre Christiane Taubira et Manuel Valls depuis près d'un an, le texte fait figure de rescapé.

La ministre de la Justice Christiane Taubira, le 3 juin (WITT/SIPA)
La ministre de la Justice Christiane Taubira

"Le chemin a été beau", a estimé Christiane Taubira avec son lyrisme coutumier. La route aura en tout cas été longue. La réforme pénale devrait être définitivement votée par l'Assemblée mercredi 16 juillet et par le Sénat jeudi 17, près d'un an après sa présentation en Conseil des ministres en août 2013. Le texte porté par la garde des Sceaux, sur lequel les représentants des députés et des sénateurs sont parvenus à s'accorder la semaine dernière, fait figure de rescapé. Pas tant face à l'opposition de la droite - qui a néanmoins fait bloc contre la réforme - que face à la réticence de Manuel Valls et d'une partie de la gauche.

Hérault - il faisait livrer du cannabis à la prison dans des colis de noël

Les trois consommateurs en cause étaient des Nîmois détenus à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone.

Hérault : il faisait livrer du cannabis à la prison dans des colis de noël
 
Jordan utilisait les petites amies des détenus ou leurs proches pour faire livrer du cannabis à la prison de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault). Confondu par des écoutes téléphoniques et entendu par les policiers de la brigade des stupéfiants à Nîmes, le jeune homme a expliqué qu'il s'agissait en fait de colis de Noël. Jeudi, devant le tribunal correctionnel, ce Nîmois a finalement reconnu avoir "servi" trois détenus de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. C'était entre 2011 et 2012. Jordan venait d'être remis en liberté et "par solidarité" a fourni en cannabis ses ex-camarades nîmois toujours en détention. "Mais gratuitement ou à prix coûtant", a assuré le prévenu.

Nantes - Suicide d'un détenu à la maison d'arrêt

Un détenu de 35 ans s'est pendu dans sa cellule, à la maison d'arrêt de Nantes, hier. Il a été découvert inanimé.

L'homme était considéré comme « à risque » : il avait déjà fait une tentative de suicide, en début de semaine. Le service de nuit était intervenu à temps. Hier matin, vers 7 h, un surveillant est allé contrôler si tout allait bien. Il n'a rien constaté d'anormal. Moins de deux heures après, comme le veut le protocole pour les détenus dont le niveau de surveillance est le plus élevé, le gardien est retourné voir. Cette fois, il a découvert le détenu pendu, assis au sol. Il avait arraché le câble électrique de son frigo et l'avait accroché à un barreau de son lit. Le surveillant qui l'a trouvé ainsi s'est précipité pour tenter de le réanimer. Il a prodigué les premiers massages cardiaques. Et alerté aussitôt le service médical de la maison d'arrêt, en attendant l'arrivée du Samu et des pompiers. Malgré les soins prodigués, le détenu est décédé dans l'établissement.

Strasbourg - Maison d’arrêt : « La zone scolaire, on l’appelle la zone sinistrée »

230 détenus suivent chaque semaine des cours à la maison d’arrêt de Strasbourg. L’ambition affichée est de les préparer à leur sortie, de faciliter leur insertion et, ainsi, de prévenir la récidive. Mais ces objectifs sont compromis par des dysfonctionnements au sein de la zone scolaire, l’école de la prison, comme l’ont révélé à Rue89 Strasbourg plusieurs membres du personnel. Activités supprimées, formations inadaptées, les intervenants extérieurs sont las d’avoir à se bagarrer avec l’administration pénitentiaire.

Une vue de la MA de l'Elsau (-)
Au sein de la maison d’arrêt de Strasbourg, la zone scolaire réussit difficilement sa mission d’insertion

vendredi 11 juillet 2014

L’État condamné après la mort d’un détenu originaire de Wattrelos ?

Le tribunal administratif de Lille s’est penché sur la mort d’Aliou Thiam, en 2007, à la maison d’arrêt de Loos.
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Mercredi, le rapporteur public du tribunal administratif de Lille a demandé la condamnation de l’État après la mort d’un détenu originaire de Wattrelos, en juin 2007, à la prison de Loos. Il a reconnu des fautes de l’administration pénitentiaire. Il reproche au personnel de la maison d’arrêt le non-respect du protocole de soins signé avec le CHR de Lille en cas d’urgence vitale et l’absence de transmission des informations médicales des surveillants au personnel de santé.

Rassemblement contre la prison à Saint-Laurent-du-Var

Ils étaient environ 80 ce jeudi à avoir répondu présents à l’appel de la municipalité pour dire "non" au projet de construction d’une prison dans le quartier des Iscles, au bout de la zone industrielle à Saint-Laurent-du-Var.
 
L'État veut-il construire une prison à St-Lau - 25773274.jpg
C'est sur cette zone, aux Iscles, que l'étude d'impact va être lancée.
 
Élus et riverains s’étaient donnés rendez-vous à l’angle du chemin des Iscles et de l’allée des agriculteurs, sous une banderole "Non à la prison", juste devant les 30 hectares qui vont faire l’objet "d’une "étude d’impact sur la faune et la flore d’une éventuelle construction d’un établissement pénitentiaire".

La Manif pour tous prépare un comité d’accueil pour Christiane Taubira à Besançon

La Garde des Sceaux Christiane Taubira inaugurera les nouveaux locaux du Service pénitentiaire d’Insertion et de Probation ce vendredi à Besançon.
Christiane Taubira animera une réunion publique vendredi soir (©f3)
Christiane Taubira animera une réunion publique vendredi soir à Besançon
 
Une visite qui pourrait bien être perturbée par le comité local de La Manif pour tous. Les opposants à la loi sur le mariage pour tous se sont en effet donné rendez-vous à proximité du SPIP avec « t-shirts, sweats et drapeaux et de quoi faire du bruit! ». « Elle verra que notre détermination ne faiblit pas. La loi sur le mariage est passée, mais nous refusons la PMA et la GPA pour les couples homosexuels », explique l’organisation.

Violences à la prison du Havre : une nouvelle journée de blocage

Les surveillants du centre pénitentiaire du Havre devraient de nouveau bloquer la prison, vendredi 11 juillet. Ils protestent contre les actes de violence et le manque de moyens.
Un surveillant avait été transporté à l'hôpital après une prise d'otage, lundi 23 juin 2014, à la prison du Havre. (Photo : Lou Benoist)

C’est une nouvelle manifestation qui devrait être organisée, vendredi 11 juillet 2014, au centre pénitentiaire du Havre. Les surveillants devraient bloquer les accès à la prison dès 6h, pour protester contre « la recrudescence des actes de violence » envers leurs collègues et contre le manque de moyens.

Outre-mer - Il faut élargir les murs de nos prisons

Un rapport sur les prisons en Outre-mer, remis à George Pau-Langevin et Christiane Taubira, met en avant de nombreuses propositions, parmi lesquelles le projet d'extension-reconstruction de la maison d'arrêt de Basse-Terre et celui de l'extension du centre pénitentiaire de Baie-Mahault.
Pas moins de 43 propositions autour de sept thèmes - la politique pénale, la population carcérale, l'activité et l'insertion, la santé, le fonctionnement et l'immobilier pénitentiaire, la coopération régionale et la situation particulière des mineurs - composent le rapport sur les problématiques pénitentiaires en Outre-mer, remis aux ministres des Outremers, George Pau-Langevin, et de la Justice, Christiane Taubira, mercredi, par Laurent Ridel, le chef de la mission Outre-mer de la direction de l'administration pénitentiaire.

Orvault - Nouvelle agression à la prison des mineurs

Hier, à Orvault, un surveillant a été frappé par un détenu, qui a tenté de l'étrangler. 48 heures après l'agression d'une collègue.


Le personnel de l'établissement pénitentiaire pour mineurs d'Orvault est en état de choc. Dimanche, une surveillante est tombée dans le piège tendu par deux détenus qui l'ont poussée dans une cellule et rouée de coups. Hier mardi, l'un de ses collègues a été frappé par un jeune détenu de moins de 16 ans.

jeudi 10 juillet 2014

Rennes - Il jette un bol d'urine au visage du surveillant

Le 29 janvier 2014, à la prison de Vezin, un détenu de 20 ans prend à partie un surveillant pénitentiaire au moment de la distribution du petit-déjeuner.

Le centre pénitentiaire de Rennes-Vezin.
Le centre pénitentiaire de Rennes-Vezin

Le 29 janvier 2014, à la prison de Vezin, un détenu de 20 ans prend à partie un surveillant pénitentiaire au moment de la distribution du petit-déjeuner. Il l'insulte à plusieurs reprises et le menace : « Je vais te dégommer sur la coursive, te mettre une patate. » Lors de la distribution du déjeuner, il lui jette vers le visage un bol contenant un mélange d'urine et de crachats qu'il conservait près de ses sanitaires.

Argentan - Il frappe les surveillants de prison : vingt mois ferme

Âgé de 26 ans, Yves N'Tola affiche un lourd casier judiciaire. Actuellement détenu à la maison d'arrêt du Mans, il est poursuivi pour avoir commis des violences, des outrages et des menaces, le 20 février, envers des surveillants pénitentiaires de la maison d'arrêt d'Argentan.

Tout commence quand le prévenu est emmené à l'infirmerie pour un mal de dents. Etant obligé de patienter avant d'être pris en charge, il commence à s'énerver. Il insulte l'infirmière. Face à une telle attitude, il est conduit dans le bureau du chef. La situation dégénère. Le prévenu s'énerve, insulte son entourage et quand les surveillants interviennent, il leur jette une lampe de bureau. Il mordra même l'un d'eux qui tentait de le maîtriser.

Prison de Sequedin : le spectre des explosifs rejaillit

Une bouteille a explosé le 29 juin en pleine promenade des détenus, sans faire de blessés. Une détonation qui a rappelé aux surveillants celles de l'évasion spectaculaire de Redoine Faïd, en avril 2013.
 
Prison de Sequedin : le spectre des explosifs rejaillit
 
Les syndicats ont écrit une lettre au préfet et des politiques nordistes pour dénoncer les projections quotidiennes d’objets au-dessus le mur d'enceinte. Ils craignent en particulier l'introduction d'explosifs.
 
C'est l'incident de trop. Des surveillants de la maison d'arrêt de Sequedin, représentés par le syndicat UFAP-UNSA-Justice, ont envoyé lundi une lettre ouverte au préfet du Nord, ainsi qu'à quatre députés et sénateurs de l'opposition.

Orvault - Prison des mineurs. : Après les agressions, les surveillants mobilisés

Suite à deux agressions, une soixantaine de surveillants se sont réunis ce mercredi et ont retardé les parloirs de l'établissement pénitentiaire pour mineurs d'Orvault.

photo les agents qui tentaient de bloquer l'accès aux parloirs ont été évacués par la police. © franck dubray
Les agents qui tentaient de bloquer l'accès aux parloirs ont été évacués par la police

A l'appel de l'intersyndicale CGT-FO-Ufap, une soixantaine de surveillants de l'établissement pénitentiaire pour mineurs d'Orvault se sont réunis ce mercredi devant la prison pour dénoncer les violences et réclamer plus de moyens humains afin de "mieux encadrer les détenus mineurs et sécuriser le plus possible l'ensemble des actes quotidiens". En moins de 48 heures, deux de leurs collègues ont été violemment agressés par de jeunes détenus au sein des unités de vie.

Rapport sur les prisons : Nuutania toujours surpeuplée

Le rapport du groupe de travail sur les problématiques pénitentiaires en outre-mer a été remis hier à Christiane Taubira, garde des Sceaux, et George Pau-Langevin, ministre des Outre-Mer. Voici quelques extraits concernant le centre de Faa'a.
Prison de Nuutania à Tahiti © Polynésie 1ère
1ère Prison de Nuutania à Tahiti
 
"Comme à Nouméa, une nouvelle fois on constate que le surencombrement existe aussi bien en quartier maison d’arrêt qu’en quartier centre de détention au sein du centre pénitentiaire de Faa’a, ce qui est en contradiction avec la loi pénitentiaire. Les transferts à destination de la métropole sont rares et en aucun cas imposés.

mercredi 9 juillet 2014

Surveillante agressée par trois mineurs à l’EPM d’Orvault : l’un des agresseurs est un récidiviste [exclusif]

Si l’affaire de l’agression d’une surveillante il y a quelques jours à Orvault (ou celle d’un autre surveillant par un détenu hier), a fait la Une des médias locaux, Breizh-info est en mesure de préciser que l’un des agresseurs s’en était déjà pris à un surveillant de l’établissement deux semaines plus tôt.

Surveillante agressée par trois mineurs à l’EPM d’Orvault : l’un des agresseurs est un récidiviste [exclusif]
Rappelons que la surveillante a été prise à parti par trois jeunes, agressée physiquement et au moyen d’un couteau ; ceux-ci voulaient s’emparer de ses clés pour s’évader. Or Il y a deux semaines, l’un de ses agresseurs avait, au moment de réintégrer sa cellule, saisi un surveillant par un doigt et le lui avait cassé en deux endroits.

Administration pénitentiaire : le SPIP voit s'éloigner la "privatisation"

Les agents du service pénitentiaire d'insertion et de probation craignaient plus que tout la journée d'hier.
Au Parlement devait être débattue la proposition de deux sénateurs socialistes de confier certaines missions de la contrainte pénale au milieu associatif, "alors que cela constitue une mission régalienne", pestait Noémie de Carpini, de la CGT. Le syndicat et le Snepap (Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire) avaient donc décrété hier une journée "SPIP mort". Ils n'ont assuré qu'une permanence, aux Baumettes en "milieu fermé" et dans leurs locaux du "milieu ouvert" du boulevard Romain Rolland (10e).

Jérôme Kerviel demande un aménagement de peine

L'ex-trader de la Société générale, incarcéré depuis moins de deux mois à Fleury-Mérogis, aurait demandé au juge d'application des peines à être placé sous le régime du bracelet électronique.
Jérôme Kerviel à Menton le dimanche 18 mai, date où il s'est rendu à la justice. Il a été incarcéré le lendemain. (Anne-Christine Poujoulat - AFP)
Jérôme Kerviel à Menton le dimanche 18 mai, date où il s'est rendu à la justice. Il a été incarcéré le lendemain

Jérôme Kerviel cherche à sortir de prison. L'ex-trader, emprisonné depuis le 19 mai, a fait la demande au juge d'application des peines d'être placé sous le régime du bracelet électronique. Une information révélée ce mercredi par Europe 1 et 20 Minutes, qui citent une source proche du dossier, et confirmée à BFMTV par une source pénitentiaire.

Orvault - Nouvelle agression d'un surveillant à la prison pour mineurs

Nouvelle agression d'un surveillant à la prison pour mineurs
 
photo les syndicats appellent à un rassemblement ce jeudi. © photo po
Les syndicats appellent à un rassemblement
 
Une surveillante avait été violemment agressée à l'établissement pour mineurs d'Orvault, dimanche.
Ce mardi, vers 16 h, l'un de ses collègues a lui aussi été frappé par un jeune détenu, de moins de 16 ans. "Il a tenté de l'étrangler", rapportait ce mardi soir un membre du syndicta FO, visiblement ému. Le surveillant a finalement réussi à actionner son alarme.

Blessé au visage et aux bras, il a fait un passage à l'hôpital et s'est vu notifier 8 jours d'arrêt de travail.
L'intersyndicale Fo-CGT-Ufap organise un rassemblement devant l'établissement mercredi, à 11h30, pour dénoncer "un manque de moyens" et des "dysfonctionnements dans les systèmes de sécurité", notamment.

Nantes - Il tente de passer la fouille avec 13 bonbonnes d'héroïne dans le slip !

Il dit avoir dormi avec, de peur que sa petite-amie, toxicomane elle aussi, ne lui chaparde sa drogue.

photo la drogue a été découverte lors d'une fouille. © photo po
La drogue a été découverte lors d'une fouille
 
Ce sont les surveillants de la maison d'arrêt qui l'ont finalement découverte, dimanche. "J'ai joué, j'ai perdu, j'assume", dit ce Nazairien de 27 ans, sans emploi, en comparution immédiate, ce mardi.
 
Il a été interpellé par la Bac dimanche, à Saint-Nazaire, parce qu'il lui restait une peine à éxécuter. Mais c'était avant que l'héroine ne soit découverte, à son entrée à la maison d'arrêt de Nantes. Il a été condamné à 5 mois de prison supplémentaires...

Le préfet s'invite à la maison d’arrêt de Chartres pour « comprendre le contexte »

Le préfet d’Eure-et-Loir, Nicolas Quillet, s’est rendu à la maison d’arrêt de Chartres, hier, pour visiter l’établissement qui vit ses derniers mois d’existence.
 
Le préfet d’Eure-et-Loir, Nicolas Quillet, dans l’une des cellules de la maison d’arrêt

« Vu le bâtiment de l’extérieur, je pensais qu’elle accueillait davantage de détenus ». Alors que la maison d’arrêt de Chartres, rue des Lisses, doit fermer définitivement ses portes à la fin de l’été, le préfet Nicolas Quillet s'est invité hier. « Il était utile pour moi de comprendre le contexte de cette maison d’arrêt. On voit bien que les bâtiments sont dépassés par le temps. Je voulais voir à quoi ressemblait cette prison en plein milieu de la ville de Chartres », explique le préfet d'Eure-et-Loir.

Visite de la Maison d’arrêt de Bois-d’Arcy - Communiqué Ministère de la Justice

La ministre a rendu hommage aux personnels « qui portent l’institution judiciaire et l’administration pénitentiaire »

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Christiane Taubira s’est rendue à la Maison d’arrêt de Bois-d’Arcy afin de visiter le service de greffe, service sensible de la détention, l’unité E2 et les ateliers du Grand Quartier. La garde des Sceaux s’est également entretenue avec plusieurs surveillants et personnels de l’établissement. Cette visite a été l’occasion pour la ministre d’annoncer « un recrutement complémentaire exceptionnel de 536 personnels de surveillance d’ici 2017 ».

Prison : Taubira annonce la création de 536 postes

La ministre de la Justice a annoncé mardi la création de 536 postes supplémentaires de surveillants pénitentiaires d'ici à 2017.
 
La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a annoncé mardi la création de 536 postes supplémentaires de surveillants pénitentiaires d'ici à 2017. Ces postes, budgétés, s'ajouteront aux créations de postes déjà prévues. Ces nouvelles embauches avaient été inscrites au budget des trois dernières années du quinquennat de Nicolas Sarkozy, mais n'ont jamais été pourvus, faute de financement.

Psychiatres et surveillants dos à dos après un incident à Arras

Le syndicat Ufap-Unsa Justice de la maison d'arrêt d'Arras dénonce un « odieux chantage ». Après avoir luxé l'épaule d'un surveillant, un détenu aurait, grâce à ce subterfuge, évité toute mesure disciplinaire en abusant le corps médical.
Vendredi 27 juin, un détenu a refusé de se présenter devant le conseil de discipline. Le ton est monté avec les surveillants, l'un d'entre eux, a eu l'épaule démise. Aujourd'hui, ces derniers demande son transfert vers un autre lieu de détention.
Vendredi 27 juin, un détenu a refusé de se présenter devant le conseil de discipline. Le ton est monté avec les surveillants, l'un d'entre eux, a eu l'épaule démise. Aujourd'hui, ces derniers demande son transfert vers un autre lieu de détention

 Vendredi 27 juin, en fin de matinée, convoqué devant le conseil de discipline, un détenu a refusé de se présenter devant l'instance. D'après l'Ufap-Unsa, plusieurs « faits de menaces physiques et d'insultes graves envers des personnels de surveillance » seraient à l'origine de la convocation. Pour l'extraire de la cellule et présenter le récalcitrant, une équipe de l'administration pénitentiaire est envoyée sur place. L'opération tourne au vinaigre : un surveillant en ressort l'épaule déboîtée. Direction l'hôpital pour le fonctionnaire, et le quartier disciplinaire pour son agresseur.

Dijon - insertion et probation contre la “privatisation”

Les personnels du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) ont (symboliquement) bloqué hier durant quelques heures l’accès à la maison d’arrêt de Dijon, dans le cadre d’un mouvement national, au moment où se tenait à Paris la réunion de la commission mixte paritaire.

Les membres des SPIP (ils sont 24 en Côte-d’Or et prennent environ 2 000 mesures par an) entendaient protester contre la série d’amendements pris par le sénat le 26 juin, qui permettraient au secteur privé lucratif de se voir confier l’évaluation des personnes condamnées à des mesures de contrainte pénale et à toutes les mesures restrictives de liberté (libération conditionnelle, mise à l’épreuve, travaux d’intérêt général, bracelet électronique, suivi socio-judiciaire…)

Remise du rapport sur les problématiques pénitentiaires en Outre-Mer

Communiqué du ministère de l'Outre-mer et de la Justice:    
"Christiane Taubira, ministre de la Justice, a reçu hier, en présence de George Pau-Langevin, ministre des Outre-Mer, le rapport du groupe de travail sur les problématiques pénitentiaires en Outre-Mer, installé le 12 septembre 2013, compte tenu de la situation extrêmement dégradée des établissements pénitentiaires dans ces territoires.
 
Composé de parlementaires de la majorité et de l’opposition, ainsi que de représentants de la chancellerie et du ministère de l’outre-mer, ce groupe avait pour mission d’identifier les difficultés rencontrées dans chaque territoire, mais aussi aborder les problématiques globales qui touchent les établissements pénitentiaires d’outre-mer, en tentant d’y apporter des réponses appropriées.
 

mardi 8 juillet 2014

Perpignan - un surveillant roué de coups à l'extérieur

Les faits se sont produits tôt samedi matin, avenue Julien-Panchot. Vers 7 h, alors qu’il allait acheter du pain à la boulangerie, un homme de 35 ans a brusquement été pris à partie par quatre individus.
 
 
Jeté au sol, il a été roué de coups de poings et de coups de pieds durant de longues minutes avant que ses agresseurs ne s’enfuient.

Bordeaux - les personnels d'insertion et de probation défendent un "service public"

Une action intersyndicale s'est tenue ce midi devant le service pénitentiaire d'insertion et de probation à Bordeaux. Les personnels craignent une privatisation de la justice  
 
Après la pétition en ligne, la journée "SPIP mort", l'action visible du plus grand nombre. Intersyndicale. Ce midi, les personnels du Service pénitentiaire d'insertion et de probation se sont réunis avec bruit et banderoles devant leur siège, rue du Général-de-Larminat à Bordeaux. Ils veulent agir avant que le projet de loi de réforme pénale ne soit tranché. Ils visent notamment deux amendements qui suggèrent un partenariat plus appuyé avec des associations socio-judiciaires dans le processus de réinsertion et de prévention de la récidive des délinquants. Ils dénoncent cette extension de compétences, grâce à laquelle ces associations se verraient notamment confier des mesures de probation. 

Réforme pénale : le Sénat et l'Assemblée nationale trouvent un accord

Réunis en commission mixte paritaire mardi matin, les députés et les sénateurs sont revenus à la version qui avait le soutien du gouvernement.
 
Christiane Taubira a obtenu du Parlement le texte équilibré auquel elle aspirait.
Christiane Taubira a obtenu du Parlement le texte équilibré auquel elle aspirait

Le Sénat a dû ravaler son chapeau : la version de la réforme pénale sera celle de l'Assemblée nationale. Une grande partie des amendements adoptés par les sénateurs ont été retoqués en commission mixte paritaire. Même si Jean-Pierre Michel, rapporteur du texte au Sénat, ou encore Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, préfèrent voir "un texte de rapprochement". Depuis une semaine, les rapporteurs du texte multiplient les rencontres syndicales pour tenter de trouver un texte compromis, sans faire d'esbroufe.

Journée "Spip mort" à Saint-Brieuc

Les fonctionnaires de l'antenne briochine du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) ont décrété ce mardi une "Journée Spip mort".
 
Refus de répondre au téléphone, pas d'accueil physique (tous les rendez-vous de la journée annulés), pas d'entretien nouvel arrivant à la maison d'arrêt... Et une banderole explicite accrochée au bâtiment dans lequel ils travaillent, au 30, rue de Paris. S'ils n'ont pas le droit de grève, les fonctionnaires de l'antenne briochine du Service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) ont toutefois décrété ce mardi "Journée Spip mort".

La ministre Christiane Taubira en visite vendredi à Besançon

La ministre de la justice vient inaugurer les nouveaux locaux du service pénitentiaire d'insertion et de probation du Doubs.
Christiane Taubira, garde des Sceaux, et ministre de la Justice devant l'Elysée © BERTRAND GUAY / AFP
 
La garde des sceaux est attendue vers 13h30.

Les services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP), assurent le contrôle et le suivi des personnes condamnées par la justice, qu'elles soient en milieu ouvert ou en milieu fermé. Leur but est de prévenir la récidive et de favoriser la réinsertion.

Le Sénat prêt à lâcher du lest sur la réforme pénale

La commission mixte paritaire (CMP), composée à parité de 14 sénateurs et députés, se réunit ce mardi matin pour trouver un accord sur le texte de la réforme pénale Taubira.
Un surveillant pénitentiaire installe un bracelet électronique à la cheville d'un homme condamné à un placement sous surveillance.
 
Elle n'a pas le droit d'échouer. La commission mixte paritaire (CMP), composée à parité de 14 sénateurs et députés, qui se réunit mardi matin pour trouver un accord sur le texte de la réforme pénale Taubira, va se dérouler sous haute surveillance politique. Dans la foulée du vote au Sénat qui a tenu à «gauchir» la copie, les sénateurs se sont fait reprendre vigoureusement en main par l'Élysée et Matignon, la semaine dernière.

Explosifs, agressions, projections: l’appel à l’aide des surveillants de la prison de Sequedin

Le spectre de Redoine Faïd, évadé le 13 avril 2013 à l’aide d’explosifs, a resurgi à la maison d’arrêt de Sequedin.

 Deux détenus ont fait exploser une bouteille en promenade.
Deux détenus ont fait exploser une bouteille en promenade.

Dimanche 29 juin, en pleine promenade, deux détenus font exploser une bouteille. Une détonation qui, lâche Stéphane Lecerf, délégué du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA-Justice, « a rappelé pas mal de choses... ». Le braqueur multirécidiviste de 41 ans avait en effet fait sauter deux portes blindées, ainsi qu’une grille : ce jour-là, les surveillants avaient entendu sept détonations.

Belfort - une prison binationale franco-suisse ?

Les maires de Belfort et Delémont, villes jumelées, défendent le projet d’un établissement pénitentiaire franco-suisse à la frontière du Territoire et du canton du Jura.
L’idée a germé à l’occasion d’une rencontre récente entre Damien Meslot, député-maire UMP de Belfort et Pierre Kohler, maire démocrate-chrétien de Delémont. Les deux élus sont tombés d’accord : une prison binationale sur la zone d’activités Delle-Boncourt, du côté français où le terrain libre ne manque pas, aurait plusieurs avantages.

lundi 7 juillet 2014

EPM d'Orvault - Une surveillante de prison agressée

Une surveillante de l'établissement pénitentiaire pour mineurs d'Orvault (Loire-Atlantique), près de Nantes, a été agressée hier par deux jeunes détenus. 
 
La victime a eu deux jours d'ITT (interdiction temporaire de travail), selon le parquet de Nantes, qui indique qu'elle "porte des traces de strangulation" et a reçu "des coups dans le dos, sur les côtes".

Hier en fin d'après-midi, un détenu qui se trouvait dans la coursive a violemment poussé la surveillante dans une cellule qu'elle venait d'ouvrir. Le détenu de cette cellule lui a alors dérobé son système de communication faisant également office d'alarme. L'un des deux agresseurs lui a aussi volé ses clefs. La surveillante s'est débattue puis est parvenue à sortir de la cellule et à donner l'alerte. Elle est "très choquée" et avait des "marques sur le visage", selon la direction.

Bar-le-Duc : gale à la prison ?

Incarcéré pendant plus d’un mois à la maison d’arrêt de Bar-le-Duc, un détenu, tout juste sorti, accuse l’administration pénitentiaire de lui avoir refusé un traitement et d’avoir fermé les yeux sur la contamination.
Un ex-détenu de Bar-le-Duc accuse l’administration pénitentiaire de lui avoir refusé un traitement contre la gale alors qu’il affirme avoir été contaminé par un compagnon de cellule.

samedi 5 juillet 2014

Les gardiens dépérissent en prison

Selon une enquête, plus de 30 % des surveillants souffrent de dépression.


Les surveillants de prison sont dépressifs. Ils se sentent mal aimés, mal dans leur peau, selon une enquête menée auprès de 700 surveillants des Baumettes, de Fleury-Mérogis, de la Santé et de Gradignan, qui vient d'être remise à la direction de l'administration pénitentiaire.

Le chiffre le plus marquant de ce rapport du Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les ressources humaines et l'emploi (Lirhe): 66 % des surveillantes du secteur femmes de Fleury-Mérogis présentent une symptomatologie dépressive.

La prison Jacques Cartier à Rennes louée pour une série TV

Deux épisodes de la série policière Profilage sur TF1 vont être tournée les 16 et 17 juillet prochain dans l’ancienne prison Jacques Cartier à Rennes.

photo dazibao dans l'ex prison jacques cartier à rennes. dans le cadre du printemps des prisons organisé par l'association génépi de rennes, le crij bretagne ouvre les portes de l'ancienne maison d'arrêt des hommes de jacques cartier pour une soirée dazibao insolite. © marc ollivier
 


La société de production Beaubourg Audiovisuel, qui est passé par accueil des tournages en Bretagne, recherche actuellement des figurants pour des scènes d’émeute dans la prison. Les hommes retenus feront soit des prisonniers, soit des gardiens de prison. La journée de tournage est rémunérée 83,66€ brut.

Marc Machin, emprisonné à tort pendant six ans, obtient 663 320 euros de la part de la justice

Il avait été accusé du meurtre de Marie-Agnès Bedot sur le pont de Neuilly en décembre 2001
Marc Machin et son avocat le 17 décembre 2012, jour de l'ouverture de son procès en révision et 3 jours avant son acquittement.
Marc Machin et son avocat le 17 décembre 2012, jour de l'ouverture de son procès en révision et 3 jours avant son acquittement. (

Comment dédommager un innocent qui a passé six ans en prison ? La Cour d'appel de Paris a tranché, vendredi 4 juillet, en attribuant une somme de 663 320 euros à Marc Machin : 600 000 euros au titre du préjudice moral, et 63 320 euros au titre du préjudice matériel, soit les revenus que Marc Machin aurait pu gagner s'il était resté libre.

Nancy - le violeur en cavale écroué pour 3 ans

Le violeur récidiviste qui s’était enfui en Espagne après avoir brisé son bracelet électronique, est retourné en prison à Nancy.
Jean-Luc Moindrot
Interpellé mardi près de la frontière espagnole, Jean-Luc Moindrot, un délinquant sexuel de 48 ans présenté comme « dangereux », a été placé en détention jeudi soir au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville. Un retour à la case prison pour ce quadragénaire dont le portrait a été diffusé dans toute la France.

jeudi 3 juillet 2014

Besançon : éxécuté de deux balles rue de Belfort (il sortait de prison)

Un homme de 27 ans a été tué par balles, dans le hall d’un immeuble de la rue de Belfort, la nuit dernière.
Le corps de la victime a été retrouvé dans l’escalier du hall. Photo Arnaud CASTAGNÉ

Les habitants de cet immeuble coquet de la rue de Belfort, ont bien entendu du grabuge au cours de la nuit. Certains le situent vers 22 heures, d’autre plus près de minuit. Mais, habitués au débordements du voisinage, aucun n’a jugé bon de prévenir la police.

C’est une personne qui quittait l’immeuble, vers six heures, ce matin, qui a découvert le corps, dans les escaliers du hall d’entrée. la victime, un homme de 27 ans, qui sortait de prison a été tué de deux balles dans le corps, dont une dans l’abdomen. Tout laisse penser à une éxécution.

Béziers - ils projetaient de la drogue dans la cour de la prison

Ils ont été arrêtés alors qu'ils tentaient de s'enfuir. 

    Le grillage autour de la prison n'est pas toujours bien protégé.
 
"Deux hommes ont été interpellés par les policiers lundi. Ils ont été pris sur le fait en train de projeter des objets au-dessus du mur d'enceinte de la prison du Gasquinoy", détaille le vice-procureur de Béziers, Henri Bec.
 
"Tous les deux ont été placés en garde à vue, puis déférés. Une information judiciaire a été ouverte. Ils avaient envoyé un sac contenant 100 grammes de résine de cannabis et sept téléphones par-dessus le mur."

Le Havre - Il prend en otage un surveillant de prison, au Havre, et réitère ses menaces au tribunal

Un détenu, soupçonné de prise d'otage à la prison du Havre, se serait montré menaçant lors de son audience devant le tribunal, mercredi 2 juillet 2014. Son procès est reporté.
Avant l'audience, les surveillants ont apposés le long du tribunal des silhouettes marquées des dates des agressions de 2014 (©D.R.).
Avant l'audience, les surveillants ont apposé, le long du tribunal, des silhouettes marquées des dates des agressions de 2014

Mercredi 2 juillet 2014, le détenu de la prison du Havre, auteur présumé d’une prise d’otage, était entendu par le tribunal du Havre. Lundi 23 juin, il aurait agressé un surveillant sous la menace d’une arme – un bout de verre – pendant un peu plus de dix minutes. Il comparaissait pour violences aggravées.

Albi - L'Ufap réagit au décès d'un détenu à la Maison d'arrêt

Mardi dans l'après-midi, un détenu incarcéré le matin même à la Maison d'Arrêt d'Albi s'est tué en escaladant le grillage de la cour de promenade en tentant de récupérer un paquet projeté depuis l'extérieur.
L'Ufap réagit au décès d'un détenu à la Maison d'arrêt
 
 L'autopsie du détenu est prévue aujourd'hui. Elle devrait permettre d'éclaircir les circonstances de l'incident.
Suite à ce grave accident, le syndicat pénitentiaire UFAP a tenu à réagir : «Ce détenu de 22 ans ne connaissait pas la prison, il n'avait jamais été incarcéré et aura sans
doute agi sous les pressions de certains voyous afin qu'il récupère pour eux, téléphone portable et stupéfiant».

mercredi 2 juillet 2014

Pas de menus halal en prison !

Pour la garde des sceaux, "il est ni possible ni nécessaire de servir des menus halal en prison". 
St Quentin Fallavier-Archives © France3 RA
 
C'est en ces termes que le ministère de la justice , ce mercredi 2 juillet, lors d'une séance en appel. Une action en justice initialement intentée par un détenu au nom de la liberté d'exercer son culte.
Le tribunal administratif de Grenoble, en novembre dernier, avait pourtant condamné la prison de St Quentin fallavier à proposer des menus halal aux détenus de confession musulmane.

Guyane - Des fuites d’eau au centre pénitentiaire

Le tribunal administratif a été saisi d’une requête du garde des Sceaux demandant de condamner les maîtres d’œuvre et entrepreneurs à prendre en charge le préjudice d’un million d’euros dû à des mal façons.
Le tribunal administratif a examiné une requête déposée par Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la justice pour obtenir : « la réparation des désordres affectant les réseaux d’alimentation d’eau potable et les réseaux d’eaux usées » du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly. Une « réparation » avec une prise en charge de la surconsommation qui représente une enveloppe de plus d’un million d’euros.

Le directeur de la maison d’arrêt de Dunkerque nommé contrôleur général des lieux de privation de liberté

Ludovic Bacq, le directeur de la maison d’arrêt de Dunkerque a été nommé contrôleur général des lieux de privation de liberté.
Il prendra ses fonctions en septembre, après cinq années passées à la tête de l’établissement dunkerquois. De son passage, on retiendra une gestion humaniste de la maison d’arrêt, tant au niveau des détenus, qui ont bénéficié d’une politique très marquée vers l’incitation à la réinsertion, par le biais de nombreuses activités sportives et culturelles, qu’au niveau du personnel pénitentiaire.
 
 Après cinq ans passés à tête de la prison de Dunkerque, Ludovic Bacq est nommé contrôleur général des lieux de privation de liberté.
 
Après cinq ans passés à tête de la prison de Dunkerque, Ludovic Bacq est nommé contrôleur général des lieux de privation de liberté.