À Rouen et au Havre, la colère de la « pénitentiaire »

Des surveillants pénitentiaires de Normandie se sont rassemblés à Paris, jeudi 22 octobre 2015. Au Havre et à Rouen (Seine-Maritime), un nouveau blocage est programmé. Explications

 

 

Jeudi 22 octobre 2015, les surveillants pénitentiaires de Normandie ont rejoint Paris pour un premier mouvement national devant le ministère de la Justice, pour dénoncer « un sous-effectif chronique » dans les établissements pénitentiaires, ainsi que « la dégradation des conditions de travail ».

Une délégation syndicale était reçue par la Garde des Sceaux, Christine Taubira. Une autre doit échanger avec le président de la République, François Hollande, jeudi 29 octobre 2015.

Les surveillants pénitentiaires du Havre et de Rouen (Seine-Maritime) ont décidé, cependant, de maintenir la pression. Un blocage partiel, voire total, du centre pénitentiaire du Havre et de la Maison d’arrêt de Rouen est déjà programmé pour le jeudi 5 novembre 2015.

Plus de sécurité, plus de personnel

Nous ne croyons pas aux miracles. Bercy ne peut rien débloquer. Il n’y a aucune ligne budgétaire programmée pour améliorer notre sort. Christine Taubira a été claire sur le sujet », déplore le syndicat Ufap Unsa Justice.

Réunis en intersyndicale, mardi 27 octobre 2015,  la CGT, FO et Ufap Unsa justice ont donc décidé d’un nouveau mouvement de colère...

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