Guillaume Larrivé, député Les Républicains, réclame également la fin de l'automaticité des réductions de peines pour ces détenus.
Partant du constat que:
- Depuis janvier 2015, «668 affaires de terrorisme ont été transmises au parquet, contre 197 en 2014».
- Aujourd'hui, «211 individus sont détenus pour des faits de terrorisme en lien avec l'islam radical».
- En cinq ans, le nombre de personnes condamnées et écrouées pour des faits de terrorisme lié à l'islamisme est passé de 5 à 76 individus.
Il réclame un dispositif judiciaire et pénitentiaire dérogatoire:
- En supprimant toute automaticité de réduction de peines.
- En conditionnant toute décision de réduction ou d'aménagement de peine à un avis favorable explicite d'un centre national d'évaluation antiterroriste (CNEAT) qui reste à créer».
Il souhaite également «prolonger autant que possible la détention pour faits de terrorisme» et va jusqu'à évoquer la possibilité d'«une perpétuité réelle» et «une période de sûreté de trente ans ou une période de sûreté illimitée en cas d'assassinat ou de meurtre commis intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur».
Le rapport évoque également la dangerosité des quartiers regroupant les détenus radicalisés.
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