Amar B. détenu à la maison d'arrêt de Montauban avait obtenu de l'administration une permission de sortie de deux jours à la mi-septembre comme plusieurs autres fois auparavant qui n'avaient pas posé de problème.
Cette fois, Amar n'est revenu que deux jours après la fin de sa permission ce qui l'a conduit devant le tribunal correctionnel de Montauban pour évasion.
«Pour éviter que cela ne se multiplie, il faut faire quelques exemples» , dit le procureur Pierre Vignolles avant de requérir 4 mois ferme. Amar n'ayant pas d'avocat ne dira rien en dernier. Il a été condamné à 2 mois de prison ferme. Cela retardera sa sortie et il n'est pas certain qu'il bénéficie d'ici là d'une permission de sortie.
Il tire sans raison sur une voiture.
Nicolas C. s'est présenté, lui aussi, devant le tribunal correctionnel de Montauban.
Arrivé avec un casier judiciaire vide, il en est ressorti avec 6 mois de prison avec sursis et 3 ans de mise à l'épreuve accompagné d'une obligation de soins et d'indemniser les victimes. «J'ai pété les plombs parce que j'avais arrêté mon traitement», dit-il.
On lui reproche d'avoir tiré à sept reprises le 25 avril dernier, à Lafrançaise, sur une voiture sans raison et d'avoir dégradé, de la même manière, le portail d'entrée d'un propriétaire de ses connaissances à Montauban, après être allé se recueillir au cimetière de Montauban.
On voit bien que l'homme est «malade, mais dangereux» pense Jean-Louis Pujol en partie-civile.
Le ministère public Pierre Vignolles parle d'un homme «perturbé psychologiquement».
En défense, Michel Cassignol ne dit rien d'autres...
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