LES SYNDICATS de gardiens de prison SNPFO, UFAP et CGT appellent à une journée d’action le 5 novembre devant les portes du centre de détention de Bar-le-Duc.
Ces derniers mettent en avant des faits qu’ils jugent dangereux, « comme la tentative d’évasion d’un détenu de la maison d’arrêt de la ville chef-lieu la semaine dernière, qui, en grimpant sur le toit d’un bâtiment, a dû être stoppé par les surveillants ».
Ils rappellent aussi « une bagarre impliquant cinq protagonistes, lors d’un office religieux ».
Les surveillants pénitentiaires regrettent de voir la population pénale « changer » et dénoncent les « transferts de détenus d’autres maisons d’arrêts afin de les désengorger ».
Ils précisent, dans un communiqué, « que le quartier disciplinaire et toujours complet et que celui de semi-liberté s’est transformé en quartier d’isolement qui commence à ressembler à une population de type centre de détention.
Un individu au profil très particulier ayant commis des faits très graves se trouve dans la structure barisienne ».
De plus, « les altercations », selon le communiqué, « sont de plus en plus fréquentes ».
Les syndicats souhaitent être reçus par la direction à l’issue de la journée d’action du 5 novembre, afin d’évoquer de nombreux point comme l’accroissement de la population pénale, l’hygiène et la sécurité, les postes non pourvus…
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