Un prisonnier de Caen avait caché une corde dans l’ordinateur sur lequel il étudiait. Hier, devant le Conseil d’État, il demandait à récupérer le matériel.
Pendant sa formation entre les murs pour devenir analyste programmeur, un détenu avait installé dans son ordinateur des options très spéciales. Le 9 janvier 2012, les gardiens découvrent un emplacement abritant une corde de sept mètres de long, dont la disparition avait été signalée la veille dans le gymnase de l’établissement.
Le directeur interrégional des services pénitentiaires fait saisir l’ordinateur. Cela avait valu au détenu trois mois de prison. Devant les tribunaux de Caen, puis de Nantes, il demandait la restitution de son ordinateur, ainsi que l’autorisation d’acquérir, dans le cadre de ses études, le système d’exploitation Linux. Demande qui lui avait été refusée par l’administration pénitentiaire.
Le prisonnier se pourvoyait hier à Paris devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative. Il souhaitait même que cette question soit transmise à la Cour de justice européenne.
Ouest-france
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