Un Rennais, incarcéré à la maison d'arrêt d'Angers, a tapissé sa cellule d'injures et de menaces à l'encontre de la directrice du centre pénitentiaire et de la France.
Raccompagnant de la douche un jeune détenu, ceux-ci ont alors une vision étonnante : chaque mur de la cellule est couvert de graffitis, d’insultes à l’encontre de l’un des dirigeants de la prison et de la France.
« Des termes très dérangeants »
« Ce n’est pas moi qui ai écrit ces injures, affirme le prévenu, jugé ce mercredi, à Rennes. Cela a été fait avant. » Cependant les expertises démontrent que ces inscriptions ont été réalisées au cours de la nuit.L’avocate de la victime semble outrée. « C’est bien lui qui a écrit ces propos, il était seul dans la cellule depuis novembre 2014. Il utilise des termes très dérangeants à l’égard de ma cliente et de la France. »
« Un parcours compliqué »
Le procureur est en accord avec la partie civile. « Ce sont des propos d’une rare violence. » Le parquet requiert six mois de prison ferme.
L’avocat de la défense tente d’expliquer le geste de son client. « Il a arrêté l’école en CM2, c’est un parcours compliqué. »
Le tribunal le condamne à une peine de six mois d’emprisonnement ferme.
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