Armés dans une voiture stationnée devant le centre pénitentiaire hier matin, 2 hommes et 3 autres suspects ont été interpellés
Quelques heures seulement après les faits, on sait seulement que le tandem et trois autres hommes étaient ainsi postés à quelques mètres de l'entrée principale lorsqu'ils ont été repérés. Tout est allé ensuite très vite entre le moment où un témoin a donné l'alerte et l'interpellation de 5 individus dans des conditions plus que musclées puisque les forces de l'ordre ont fait usage de leur arme.
Jour de parloir oblige, la fréquentation aux abords des Baumettes est généralement importante le samedi et la tradition a été respectée hier vers 10 heures. Avec, parmi les visiteurs, une famille un peu plus vigilante que les autres, dont les membres se sont demandé ce que cette Renault Clio dernière génération avec deux hommes au comportement un rien suspect pouvait faire devant la prison. Un coup de fil à la police et quelques minutes plus tard, ce sont deux équipages de la brigade anticriminalité (BAC) qui sont venus chercher les réponses.
Tout est alors allé très vite, comme le raconte une source policière : "Les policiers se sont positionnés avec leurs deux véhicules devant et derrière cette voiture suspecte. C'est alors que la Clio a entrepris une violente marche arrière et a percuté l'un de leurs véhicules. L'un des fonctionnaires a alors fait usage de son arme en tirant une fois dans le bas de caisse de la Clio".
Cinq personnes en garde à vue
Sortant précipitamment, les policiers de la Bac ont brisé la vitre latérale du véhicule suspect et fait sortir les deux hommes qui se trouvaient à l'intérieur et à qui ils ont passé les menottes. Au pied du passager, ils ont découvert un fusil à pompe. Dans l'action, 3 autres hommes suspects positionnés à proximité immédiate ont été arrêtés. Faut-il pour autant penser qu'une tentative de règlement de compte a été déjouée ? Pas vraiment selon les enquêteurs qui avancent que les ex-détenus libérés le matin même étaient sortis bien plus tôt du centre pénitentiaire.Et que les suspects interpellés n'ont vraiment rien fait pour se cacher ni pour dissimuler leurs visages ou faire preuve de discrétion. Dans le véhicule, il n'a en effet été retrouvé ni gants ni cagoules.
Une deuxième hypothèse s'offre alors aux enquêteurs qui disposent dorénavant de 96 heures pour interroger les 5 gardés à vue...
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