Un surveillant de la maison d'arrêt d'Évreux pris à partie à l'entrée de la prison

Et dire que je me fais traiter de parano quand je dénonce cette insécurité "extérieure" totale !...

 

Alors qu'il se rendait au travail, dimanche 31 janvier 2016, un surveillant de la maison d'arrêt d'Évreux (Eure) s'est retrouvé encerclé par une dizaine d'hommes encagoulés.

Le syndicat UFAP-UNSA Justice est inquiet. Depuis plusieurs semaines, les surveillants de prisons observent « une montée en puissance de l’insécurité des personnels, à l’extérieur des murs ».

Au Havre (Seine-Maritime), lundi 1er février 2016, un agent a été pris à partie, sur le parking, par un visiteur. Il l’aurait menacé « front à front, de défoncer un surveillant », indique le syndicat. La raison de cette colère ? L’abri d’accueil des familles était fermé.

À Évreux, encerclé par une dizaine de personnes

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Une menace qui intervient après plusieurs agressions de surveillants, à Meaux (Seine-et-Marne), mi-janvier, mais également à Évreux (Eure). C’était lundi 31 janvier.

En fin d’après-midi, un surveillant se rendait à son travail, à la maison d’arrêt d’Évreux, située le long de l’ex-Nationale 13. À un feu rouge, il s’est retrouvé « encerclé » par une dizaine de personnes, relatent les responsables syndicaux.

Ses agresseurs, visages encagoulés, auraient alors commencé à secouer la voiture du surveillant. L’agent a enclenché une vitesse et avancé pour se dégager.

 Le même jour, un autre surveillant d’Évreux a retrouvé sa voiture avec plusieurs vitres brisées et des rayures sur la carrosserie. À la suite de ces deux faits, le syndicat en appelle à la direction de la maison d’arrêt, pour dégager « des moyens supplémentaires pour assurer la protection des surveillants ».

“L’UFAP-UNSA Justice n’a de cesse de tirer la sonnette d’alarme et de proposer des solutions quand à la sécurité des domaines pénitentiaires et des personnels. La sécurité des agents dont l’administration a la charge n’a pas de prix. Nous invitons tous les personnels à déposer plainte systématiquement, dès qu’ils sont victimes d’une agression verbale ou physique », insiste le syndicat.”

Normandie-actu