samedi 20 août 2016

La Roche-sur-Yon - Le travail en prison, clé d’une réinsertion réussie

La maison d’arrêt de La Roche-sur-Yon emploie douze détenus aux services généraux. Huit autres sont en formation financée par le conseil régional. Tous préparent leur réinsertion d’après détention.


87 hommes sont actuellement écroués entre les murs de la maison d'arrêt de La Roche-sur-Yon, pour 39 places théoriques. Ce qui en fait la troisième maison d’arrêt la plus surpeuplée de France.



Autre caractéristique yonnaise : depuis 2009, il n'y a plus une seule entreprise privée qui y vient pour employer ses détenus. À cause de la crise financière, notamment. Le manque d’espace n’y est pas étranger non plus.

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Douze détenus effectuent diverses tâches aux services généraux. Un précieux sésame qui délivre une ribambelle de possibilités pour les travailleurs. Et leur octroie un statut de « privilégiés », estiment les concernés eux-mêmes.

« On travaille quelques heures par jour, ça nous fait sortir de la cellule, nous occupe et fait gagner un peu d’argent qu’on envoie à nos familles », racontent deux détenus qui s'activent en cuisine.

Ce travail est marqueur d’un comportement exemplaire. Et peut favoriser l’accès aux très convoités aménagements de peine. La personne effectue alors sa peine à l’extérieur, avec un bracelet électronique.

Tout ça pour faciliter la réinsertion de ces hommes, une fois dehors. « Les profils qui ont bénéficié des aménagements de peine récidivent 19 à 20 % de moins que les autres », insiste Édouard Foucaud, directeur fonctionnel des Services pénitentiaires d’insertion et de probation de Vendée (Spip).

Ouest-france

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