Lutter contre le terrorisme et la radicalisation en prison est une priorité du gouvernement français, affichée ce jeudi par les ministres de l'Intérieur et de la Justice. Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira se sont rendus ensemble dans les locaux de l'administration pénitentiaire à Fresnes, en région parisienne.
Leur volonté : renforcer la coordination entre leurs services. Concernant les portables en prison, de nouveaux brouilleurs de communications conçus par Thales, plus précis et plus efficaces, déjà testés dans deux établissements franciliens, vont être installés dans l'ensemble des prisons françaises, a indiqué jeudi la garde des Sceaux, Christiane Taubira.
Mehdi Nemmouche au mois de mai, Amédy Coulibaly en janvier. Le parcours de ces deux hommes est venu rappeler que les prisons françaises peuvent être des nids à terroristes. L'auteur de la tuerie du musée juif de Bruxelles et celui de la prise d'otages de l'épicerie cacher à Paris se sont tous deux radicalisés lors d'une détention pour des faits de droit commun.
Actuellement, 182 détenus sont particulièrement surveillés pour leur appartenance - réelle ou supposée - à un courant islamiste radical. Et face à la menace qu'ils représentent, l'administration pénitentiaire a mis en place plusieurs réponses.
« Il y a des décisions différenciées qui sont prises. Ces décisions peuvent être l'isolement. Elles peuvent être aussi un travail de construction de contre-discours », a déclaré Christiane Taubira, la Garde des Sceaux.
Le but est donc double : empêcher la diffusion de leur rhétorique dans l'enceinte de la prison, mais aussi contrer l'idéologie islamiste auprès des moins radicalisés. Reste que certains détenus radicaux sortent de prison après avoir exécuté leur peine et représentent un vrai danger selon le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve :
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Actuellement, 182 détenus sont particulièrement surveillés pour leur appartenance - réelle ou supposée - à un courant islamiste radical. Et face à la menace qu'ils représentent, l'administration pénitentiaire a mis en place plusieurs réponses.
« Il y a des décisions différenciées qui sont prises. Ces décisions peuvent être l'isolement. Elles peuvent être aussi un travail de construction de contre-discours », a déclaré Christiane Taubira, la Garde des Sceaux.
Le but est donc double : empêcher la diffusion de leur rhétorique dans l'enceinte de la prison, mais aussi contrer l'idéologie islamiste auprès des moins radicalisés. Reste que certains détenus radicaux sortent de prison après avoir exécuté leur peine et représentent un vrai danger selon le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve :
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