Meurthe-et-Moselle : alerte à la bombe en prison

Lundi, il est 14 h 30 lorsqu’un détenu du centre de détention d’Ecrouves signale à un surveillant qu’il a confectionné une bombe et compte la faire exploser. A priori, l’homme ne motive pas son acte, mais l’alerte est donnée, entraînant la mise en place d’un dispositif de sécurité maximale.

 

Immédiatement alerté, le sous-préfet Camille Lanet se rend sur place. Il est suivi par Laure Perrin, directrice du centre de détention de Toul, qui assure la permanence et prend en charge la coordination des opérations au sein de l’établissement en raison en l’absence du directeur Alexandre Bouquet, alors en congés.

 

Pour ne prendre aucun risque, on décide d’évacuer l’un des bâtiments d’hébergement. Les détenus gagnent la cour, alors que les équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS), venues de Strasbourg, se déploient pour assurer l’ordre. A 16 h 30, une équipe de démineurs intervient pour identifier le paquet suspect.

Après expertise, celui-ci s’avère être une fausse bombe renfermant du papier, du fil, mais surtout aucun agent explosif.

A l’annonce de cette nouvelle, les détenus regagnent leur cellule, escortés par les équipes ERIS.

Quant au détenu à l’origine de l’alerte, il est arrêté et placé en garde à vue par les policiers présents. Le procureur – également sur place – ayant ordonné à son encontre une comparution immédiate. Un acte sanctionné par une lourde peine. L’homme serait passible de deux ans d’emprisonnement.

Est Républicain