En une semaine, trois gardiens de prison ont été agressés par des détenus au centre pénitentiaire du Havre. Les syndicats réclament toujours davantage de moyens et de personnel.
Le mardi 3 février 2015, à quelques heures d’intervalle, deux gardiens de la prison du Havre (implantée à Saint-Aubin-Routot, en Seine-Maritime) ont été agressés par des détenus. Le lundi 9 février, un autre gardien à été violenté. Pour éviter ces agressions, les syndicats demandent plus de moyens et de personnel.
Trois agressions en six jours
Le mardi 3 février 2015, dans la matinée, un surveillant « s’est fait cracher dessus » indiquent les syndicats UFAP-UNSA. Dans l’après-midi, le même jour, un autre gardien à reçu un coup, qui a entraîné un arrêt de travail. Suite à ces agressions, Olivier Duval, secrétaire local CGT du centre pénitencier du Havre espère que la direction réagira :
Nous attendons toujours des effectifs supplémentaires, mais nous savons qu’au Havre, nous n’en n’aurons pas. Tout est complètement bloqué au niveau du budget, et ce, malgré les multiples agressions.
Moins d’une semaine après ces agressions, le lundi 9 février 2015, un troisième gardien a été violenté par un détenu alors qu’il lui rendait visite « pour parler ». « En fin de matinée, le lundi 9 février 2015, un agent a rendu visite à un détenu. Lors de cette visite, ce dernier l’a ceinturé, c’est-à-dire qu’il l’a attrapé par la ceinture et l’a fait tomber au sol. Heureusement, deux autres gardiens étaient présents au cas où », poursuivent les syndicats.
Vers une plainte contre l’administration ?
Des agressions qui ne seront pas sans suite pour les syndicats
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