Plus d’une vingtaine de surveillants du centre de détention d’Uzerche se sont mobilisés devant l’établissement, hier, pour dénoncer une retenue salariale et le manque de personnel.
À l’appel d’une intersyndicale FO et UFAP, tous se sont réunis dès les premières heures de la matinée afin de dénoncer ce qu’ils considèrent comme un « mauvais traitement » de la part de l’administration pénitentiaire. Près d’un brasero, les personnels affichent au plastron une pancarte : « Je suis indigne. » La formule, qui au vu des mines des personnels pourrait tout aussi bien se lire « je suis indigné », fait écho à un courrier de la direction interrégionale de Bordeaux daté du 12 janvier, assorti d’une décision de retenue salariale.
1/30e du salaire pour 1 heure de relâche
« Nous sommes 25 à avoir reçu cette note qui nous informait que, suite à notre refus de reprendre le service le matin du 29 décembre, au lendemain d’une mutinerie, sans l’assurance d’un appui des ERIS [*], une retenue de 1/30e de salaire allait être appliquée pour chacun d’entre nous », retrace Sébastien Perrin, délégué UFAP. Une sanction qui passe mal, car, comme le stipule la lettre que tend le syndicaliste, le refus de prendre le service porte sur une heure, de 6 h 45 à 7 h 45.
Autre élément qui fait grincer les dents des surveillants, certains termes utilisés dans le courrier qui accompagne la décision de sanction salariale : « Comment, après avoir géré seuls la mutinerie du 28 décembre sans même une visite de la direction, doit-on prendre cette phrase : “Votre posture est indigne” »
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1/30e du salaire pour 1 heure de relâche
« Nous sommes 25 à avoir reçu cette note qui nous informait que, suite à notre refus de reprendre le service le matin du 29 décembre, au lendemain d’une mutinerie, sans l’assurance d’un appui des ERIS [*], une retenue de 1/30e de salaire allait être appliquée pour chacun d’entre nous », retrace Sébastien Perrin, délégué UFAP. Une sanction qui passe mal, car, comme le stipule la lettre que tend le syndicaliste, le refus de prendre le service porte sur une heure, de 6 h 45 à 7 h 45.
Autre élément qui fait grincer les dents des surveillants, certains termes utilisés dans le courrier qui accompagne la décision de sanction salariale : « Comment, après avoir géré seuls la mutinerie du 28 décembre sans même une visite de la direction, doit-on prendre cette phrase : “Votre posture est indigne” »
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