Brandon, 22 ans, est désormais considéré comme un détenu dangereux. Son évasion avortée du 22 janvier 2014 est la seconde à son palmarès. Il avait déjà pris la porte de l'hôpital psychiatrique de Montluçon (Allier) où il avait été placé lors d'une précédente détention, en octobre 2013.
« Ça fait 21 mois que je n’ai pas vu mes filles et la deuxième est née quand j’étais en détention. On leur enlève leur père et on ne leur dit rien », résume Brandon, 22 ans, devant le TGI de Metz.
Il y est arrivé ce lundi pour évoquer son évasion du 22 janvier dernier de l’hôpital de Mercy. Il y avait été conduit depuis le centre de détention de Metz Queuleu, mais a faussé compagnie à ses surveillants avant d’être rattrapé par un retraité de la pénitentiaire, à 300 m de son point de départ.
« Vous êtes privés de liberté, mais pas de tous vos droits », tente de lui faire comprendre le président Buzon en lui expliquant la procédure à suivre pour voir ses enfants. Problème : « Sans accord de la mère, il ne peut pas avoir de droit de visite », soulève le conseil de Brandon, Me Mélanie Goedert-Furlan. Or la mère des fillettes de 1 et 2 ans est la victime de son client. Le jeune homme est incarcéré dans le cadre de l’instruction de la tentative de meurtre commise en août 2014 à Hayange sur la jeune femme.
« Plus vous serez dans l’agitation, moins vous verrez vos enfants », renvoie le procureur Julien Le-Gallo au prévenu qui affirme « prendre son mal en patience », mais fait tout le contraire. « Vous êtes double […] désormais vous êtes considéré comme un détenu dangereux », souligne le parquet qui demande 7 mois ferme. « Ses filles sont le dernier combat qui lui reste […] ses faiblesses sont ses enfants », plaide la défense en appelant à la clémence.
Lire la suite sur Républicain Lorrain
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire