L'annonce de son incarcération aura eu l'effet d'une bombe. Joaquin Masanet, figure du syndicalisme policier, président de la puissante Association nationale d'action sociale des personnels de la police nationale et du ministère de l'Intérieur (Anas), a été placé en détention provisoire vendredi soir à la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne).
Ce fort en gueule qui a côtoyé bon nombre de ministres au fil de sa longue carrière et facilité la carrière de hauts fonctionnaires de la police, a été mis en examen pour recel de violation du secret de l'instruction, complicité de révélation d'informations sur une instruction dans le but d'entraver le déroulement des investigations et la manifestation de la vérité, trafic d'influence et abus de confiance aggravé. Sur ce dernier point, les juges auraient recueilli plusieurs éléments à charge relatifs à la gestion de l'Anas.
Cette association, fondée en 1949 et qui gère notamment plusieurs centres de vacances et une structure d'accueil pour les policiers en détresse, dispose d'un budget annuel de plusieurs millions d'euros. Des surfacturations, notamment pour la construction d'une piscine, seraient soupçonnées dans deux centres de vacances, à Arcachon (Gironde) et aux Moutiers-en-Retz (Loire-Atlantique).
Plusieurs centaines de milliers d'euros
« Ces surfacturations pourraient atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros », confie un proche de l'affaire. Par ailleurs, de nombreuses investigations restent en cours pour tenter de déterminer si Joaquin Masanet a pu puiser dans les finances de l'Anas pour son compte. « Des soupçons qui pourraient porter sur des dizaines de milliers d'euros de dépenses », précise la même source.
Cette association, fondée en 1949 et qui gère notamment plusieurs centres de vacances et une structure d'accueil pour les policiers en détresse, dispose d'un budget annuel de plusieurs millions d'euros. Des surfacturations, notamment pour la construction d'une piscine, seraient soupçonnées dans deux centres de vacances, à Arcachon (Gironde) et aux Moutiers-en-Retz (Loire-Atlantique).
Plusieurs centaines de milliers d'euros
« Ces surfacturations pourraient atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros », confie un proche de l'affaire. Par ailleurs, de nombreuses investigations restent en cours pour tenter de déterminer si Joaquin Masanet a pu puiser dans les finances de l'Anas pour son compte. « Des soupçons qui pourraient porter sur des dizaines de milliers d'euros de dépenses », précise la même source.
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