La maison d'arrêt de la préfecture du Gard a été la cible d'un tir à la kalachnikov ce jeudi soir.
L'auteur des coups de feu est toujours recherché, ses motifs sont inconnus. Par miracle, il n'y a aucun blessé, mais le bilan aurait pu être sérieux.
Ce jeudi, il est 19 h 30 lorsqu'un homme gare sa voiture de couleur blanche à proximité de la prison de Nîmes. Armé d'un fusil mitrailleur de type kalachnikov, il tire une rafale sur la façade et les vitres de l'établissement pénitentiaire, selon le "Midi Libre".
Dix étuis de cartouches de calibre 7,62 ont été retrouvés sur le lieu de l'attaque, selon la procureure Laure Beccuau.
Fort heureusement, les balles qui ont atteint des fenêtres de la prison n'ont touché personne. Une attaque inédite Une enquête pour "violence volontaire avec arme", "détention d'arme", "association de malfaiteur" et "destruction d'un bien destiné à l'utilité publique" a été ouverte.
Pour le moment, le motif de cet assaut inédit à Nîmes demeure mystérieux et son auteur n'a pas été retrouvé. La PJ de Montpellier, associée aux policiers de la Sûreté départementale et de l'antenne de Nîmes, travaille à ces recherches. Des études balistiques sont en cours ce vendredi, tout comme l'étude des vidéos de la ville.
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