A Nice, les associations se mobilisent pour éviter la reconstruction sur site ou à la caserne Auvare. La SNCF ne veut pas se priver des terrains St-Roch. A St-Laurent, ils n’en veulent pas ! Dossier miné.
Ils n'en veulent pas ! Ni à la place de la caserne Auvare, ni reconstruite sur site. La Clé des champs n'a pas dit son dernier mot dans sa bataille contre la (re)construction de la nouvelle prison de Nice.
Et, l'association appelle à faire du bruit, samedi. Elle organise «une manifestation citoyenne » qui partira à 15 heures de la caserne Vauban. «Nice-Est mérite mieux, une prison n'a plus sa place en centre-ville», écrivent-ils sur leur flyer.
Les membres de cette association réclament pour remplacer l'établissement pénitentiaire «des infrastructures publiques et de loisirs, des espaces verts, des commerces et du stationnement ainsi qu'une politique de logement maîtrisée».
La caserne Auvare et le site actuel sont deux des trois possibilités avancées par Christian Estrosi qui l'affirme, quoi qu'il arrive : il veut que la prison reste à Nice. Le député-maire se rallie ainsi à la bataille menée par Saint-Laurent-du-Var, qui ne veut pas voir la maison d'arrêt s'élever sur sa commune, dans le quartier des Iscles.
Une option qui est pourtant « toujours à l'étude » par les services de l'État. Et qui fait «plus que tenir la corde », selon une source proche du dossier.
Les terrains Saint-Roch
Mais il y a un autre endroit qui, selon Christian Estrosi, pourrait accueillir le nouvel établissement, modernisé et agrandi...
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