Un détenu placé au quartier de semi-liberté s'est fait la belle, hier matin.
Affecté au nettoyage des locaux d'un bâtiment administratif de la prison, il a réussi à s'enfuir.
Selon le syndicat Ufap-Unsa, l'homme était pourtant libérable au mois de mai prochain.
Il aurait entendu qu'il allait être remis aux autorités du Suriname, où il était recherché, à sa sortie de prison. Une décision qui l'inquiétait fortement.
Le détenu avait même été mis à l'isolement pendant quelques jours, avec interdiction de participer aux activités à l'extérieur. Hier matin, alors qu'il avait pu reprendre ses activités, il en a profité pour prendre la poudre d'escampette.
Les détenus placés en semi-liberté, donc dans une démarche de réinsertion, ne sont pas soumis à une surveillance continue.
Ce sont généralement des personnes qui ne présentent pas de risque de dangerosité ni de risque d'évasion, et à qui la justice accorde sa confiance (la décision du placement en semi-liberté revient au juge d'application des peines).
Nous avons tenté de joindre hier la direction du centre pénitentiaire sans succès.
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