Deux prévenus étaient jugés hier au tribunal correctionnel de Vienne pour des violences aggravées ayant entraîné une ITT inférieure à huit jours ainsi que pour des outrages.
Les faits se sont déroulés le 2 octobre 2014, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier où les deux hommes, âgés de 20 et 23 ans, sont détenus. Le surveillant de prison qui avait raccompagné les deux co-détenus dans leur cellule, leur avait demandé de rendre un yo-yo que les prévenus avaient récupéré à la fenêtre. L’un d’eux a refusé, insulté et menacé l’agent, puis l’a poussé contre une table avant de le faire tomber au sol, pendant que l’autre empêchait les renforts d’arriver. Les détenus n’ont pas été entendus par les enquêteurs de la gendarmerie au moment des faits.
« Si tout le monde ment, pourquoi ne pas avoir déposé plainte ? »
Au tribunal hier, ils ont expliqué qu’ils n’avaient « pas touché l’agent ». « Je devais sortir en février 2016, pourquoi j’aurais fait ça ? », interroge l’un des prévenus. Une défense peu appréciée par l’avocat de la partie civile qui a dénoncé une « méthode inconvenante », tout comme la procureur de la République : « Si tout le monde ment, pourquoi ne pas avoir déposé plainte ? »...
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