La jeune femme de 28 ans est soupçonnée d'avoir fourni une carte SIM à son amant pour rester en contact téléphonique avec lui.
C'est une décision rarissime. Une surveillante pénitentiaire de la prison de Meaux-Chauconin a été écrouée après avoir été mise en examen, par un juge d'instruction du tribunal de Meaux, pour remise illicite d'objet à détenu et pour communication par gardien avec un détenu. Le juge des libertés et de la détention a donc suivi les réquisitions du procureur, qui réclamait son placement en détention provisoire.
La jeune femme, âgée de 28 ans, qui travaille pour l'administration pénitentiaire depuis plusieurs années, a eu la très mauvaise idée d'entretenir une relation intime avec un détenu de la prison. Habituellement, une telle liaison relève de la sanction disciplinaire, pas du judiciaire. Ce qui justifie son placement en garde à vue au commissariat de Meaux, ce sont des soupçons bien plus graves.
Les policiers, à qui le juge d'instruction a délivré une commission rogatoire pour poursuivre les investigations, se demandent si la surveillante n'est allée encore plus loin. Il semble qu'elle ait fourni une carte SIM au détenu afin de pouvoir être en contact avec lui par téléphone.
C'est d'autant plus problématique que le détenu en question a un profil de grand banditisme. Il a en effet été condamné en appel, mercredi, par la cour d'assises de Seine-et-Marne, à Melun, à quinze ans de réclusion criminelle. Il comparaissait aux côtés de cinq autres accusés pour avoir enlevé et torturé un agent de change en 2009, en vue d'obtenir les codes de son coffre-fort. La victime, qui avait reçu deux balles à bout portant, avait été laissée pour morte.
C'est l'amant de la surveillante qui a écopé de la peine la plus lourde, car il est considéré comme l'organisateur de l'enlèvement. Ses complices, dont ses deux frères cadets, ont été condamnés à des peines allant de trois ans à douze ans de prison.
Les enquêteurs du commissariat de Meaux vont devoir déterminer si la surveillante a fourni des cartes SIM à d'autres détenus que son ami. Pour ce, ils vont devoir « faire parler » le téléphone et l'ordinateur de la jeune femme, qui a gardé le silence tant devant la police que devant les juges.
La jeune femme, âgée de 28 ans, qui travaille pour l'administration pénitentiaire depuis plusieurs années, a eu la très mauvaise idée d'entretenir une relation intime avec un détenu de la prison. Habituellement, une telle liaison relève de la sanction disciplinaire, pas du judiciaire. Ce qui justifie son placement en garde à vue au commissariat de Meaux, ce sont des soupçons bien plus graves.
Les policiers, à qui le juge d'instruction a délivré une commission rogatoire pour poursuivre les investigations, se demandent si la surveillante n'est allée encore plus loin. Il semble qu'elle ait fourni une carte SIM au détenu afin de pouvoir être en contact avec lui par téléphone.
C'est d'autant plus problématique que le détenu en question a un profil de grand banditisme. Il a en effet été condamné en appel, mercredi, par la cour d'assises de Seine-et-Marne, à Melun, à quinze ans de réclusion criminelle. Il comparaissait aux côtés de cinq autres accusés pour avoir enlevé et torturé un agent de change en 2009, en vue d'obtenir les codes de son coffre-fort. La victime, qui avait reçu deux balles à bout portant, avait été laissée pour morte.
C'est l'amant de la surveillante qui a écopé de la peine la plus lourde, car il est considéré comme l'organisateur de l'enlèvement. Ses complices, dont ses deux frères cadets, ont été condamnés à des peines allant de trois ans à douze ans de prison.
Les enquêteurs du commissariat de Meaux vont devoir déterminer si la surveillante a fourni des cartes SIM à d'autres détenus que son ami. Pour ce, ils vont devoir « faire parler » le téléphone et l'ordinateur de la jeune femme, qui a gardé le silence tant devant la police que devant les juges.
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