La justice brésilienne souhaite faire de l'enceinte en construction à Manaus, en Amazonie, une prison temporaire après la prochaine coupe du monde, pour faire face à la surpopulation carcérale.
Le stade brésilien de Manaus en construction, le 3 octobre 2012.
La justice brésilienne propose de transformer le stade de Manaus, qui accueillera des matches du Mondial 2014, en une prison temporaire à la fin du tournoi pour faire face à la surpopulation carcérale, a-t-on appris mardi. "C'est une des options qui est sur la table et qui a été proposée par les autorités régionales", a expliqué à l'AFP un porte-parole du système pénitentiaire de l'état d'Amazonas, dont Manaus est la capitale.
Le stade baptisé "Arena Amazonas" et d'une capacité de 44.000 spectateurs servirait comme premier hébergement pour les condamnés avant de les affecter à leur lieu de détention définitif. L'enceinte qui sera inaugurée en 2014 coutera 280 millions de dollars (207 millions d'euros) mais son futur est incertain au-delà des quatre matches du Mondial qu'elle accueillera car la ville de 2,5 millions d'habitants ne possède pas d'équipe en première division brésilienne.
Des craintes se font donc jour sur son utilisation future comme c'est aussi le cas concernant trois autres stades de la Coupe du monde 2014 à Brasilia, Cuiaba et Natal.
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