Un enfant de 4 ans a été violé par son beau-père, avec l'aide de sa mère, à plusieurs reprises au parloir de la prison de Toul. Des sacs poubelle sur la porte vitrée empêchaient les regards des gardiens.
Un petit enfant de 4 ans a été violé à plusieurs reprises au parloir de la prison de Toul, sans éveiller le soupçon des gardiens. Le procès de la mère et du beau-père de l'enfant, accusés de viols et complicité de viols sur le jeune garçon, s'ouvrira lundi aux assises de Strasbourg. Lionel Barthélémy, est accusé d'avoir violé le fils de sa compagne, en février 2010, lors de visites à la prison de Toul, où il purgeait une peine de trois ans de réclusion pour des violences sur son ex-compagne. Il aurait bénéficié de l'aide de la mère de l'enfant, Sabrina Bonner, alors enceinte de 6 mois d'un second enfant, pour accomplir son geste. Selon les résultats de l'information judiciaire, la jeune femme aurait bandé les yeux de son fils et l'aurait maintenu pendant que son beau-père le violait.
Selon des éléments d'enquête, des sacs poubelle étendus sur la porte vitrée du parloir empêchaient les regards des gardiens de la maison d'arrêt où une certaine tolérance est acceptée pendant les visites conjugales. "Mme Bonner s'est rendue complice du crime en conduisant son fils au parloir par deux fois dans la même journée: une fois le matin où il y a eu un premier viol et une seconde fois l'après-midi en sachant parfaitement ce qui allait à nouveau se produire", a déploré Me Yannick Pheulpin, agissant au nom de l'association Themis, représentant légal du petit garçon.
Entre 2009 et 2010, la mère du petit garçon se serait elle-même livrée à plusieurs viols et agressions sexuelles sur son fils. Pendant l'enquête, des vidéos enregistrées grâce à un téléphone portable et attestant ces faits ont été retrouvées. La mère se serait filmée et aurait fait parvenir les cartes à puce au beau-père du jeune garçon en détention. Selon l'un de ses avocats, Me Dominique Bergmann, elle aurait agit sous la menace et sur les instructions de son compagnon données depuis sa cellule à l'aide d'un téléphone portable. "Mon client reconnaît le viol au parloir, un acte accompli à l'initiative de Mme Bonner. Mais il nie les autres faits et sa complicité dans les autres viols" a souligné Me Matthieu Airoldi, l'avocat de M. Barthélémy.
Le 30 mai 2011, Sabrina Bonner s'était présentée à la brigade de gendarmerie de Wissembourg (67). Lors de son audition, elle avait avoué avoir pratiqué des actes sexuels sur son fils, déclarant agir sur les instructions de son compagnon. "Ma cliente est totalement consciente de la gravité des faits qui lui sont reprochés. Elle ne cherchera pas à minimiser sa responsabilité et elle se prépare maintenant à affronter trois jours d'un procès terrible", a déclaré Me Dominique Bergmann. Il appartiendra à la cour d'assises de Strasbourg de déterminer les responsabilités de la mère et du beau-père du petit garçon de 4 ans, placé en foyer d'accueil, pendant ce procès qui durera jusqu'à mercredi. Les deux accusés, en détention provisoire depuis le 1er juin 2011, encourent une peine de 20 ans d'emprisonnement.
Selon des éléments d'enquête, des sacs poubelle étendus sur la porte vitrée du parloir empêchaient les regards des gardiens de la maison d'arrêt où une certaine tolérance est acceptée pendant les visites conjugales. "Mme Bonner s'est rendue complice du crime en conduisant son fils au parloir par deux fois dans la même journée: une fois le matin où il y a eu un premier viol et une seconde fois l'après-midi en sachant parfaitement ce qui allait à nouveau se produire", a déploré Me Yannick Pheulpin, agissant au nom de l'association Themis, représentant légal du petit garçon.
Le petit garçon placé en foyer d'accueil
Entre 2009 et 2010, la mère du petit garçon se serait elle-même livrée à plusieurs viols et agressions sexuelles sur son fils. Pendant l'enquête, des vidéos enregistrées grâce à un téléphone portable et attestant ces faits ont été retrouvées. La mère se serait filmée et aurait fait parvenir les cartes à puce au beau-père du jeune garçon en détention. Selon l'un de ses avocats, Me Dominique Bergmann, elle aurait agit sous la menace et sur les instructions de son compagnon données depuis sa cellule à l'aide d'un téléphone portable. "Mon client reconnaît le viol au parloir, un acte accompli à l'initiative de Mme Bonner. Mais il nie les autres faits et sa complicité dans les autres viols" a souligné Me Matthieu Airoldi, l'avocat de M. Barthélémy.
Le 30 mai 2011, Sabrina Bonner s'était présentée à la brigade de gendarmerie de Wissembourg (67). Lors de son audition, elle avait avoué avoir pratiqué des actes sexuels sur son fils, déclarant agir sur les instructions de son compagnon. "Ma cliente est totalement consciente de la gravité des faits qui lui sont reprochés. Elle ne cherchera pas à minimiser sa responsabilité et elle se prépare maintenant à affronter trois jours d'un procès terrible", a déclaré Me Dominique Bergmann. Il appartiendra à la cour d'assises de Strasbourg de déterminer les responsabilités de la mère et du beau-père du petit garçon de 4 ans, placé en foyer d'accueil, pendant ce procès qui durera jusqu'à mercredi. Les deux accusés, en détention provisoire depuis le 1er juin 2011, encourent une peine de 20 ans d'emprisonnement.
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