Le ministre de l'Intérieur est revenu sur la contestée réforme pénale portée par sa collègue Christiane Taubira. Il affirme être "solidaire" du texte.
Manuel Valls, invité de RTL, mercredi 18 septembre 2013
Une réforme pour "mieux sanctionner" et "mieux prévenir". Voilà comment Manuel Valls a présenté, ce mercredi sur RTL, la future réforme pénale portée par la garde des Sceaux Christiane Taubira. Loin des accusations de "laxisme" portées par la droite sur ce projet, le ministre de l'Intérieur assure que le gouvernement souhaite envoyer un "signal de fermeté" avec le texte.
Parmi les mesures introduites figurent la contestée "contrainte pénale", une peine de probation qui permettra de privilégier les alternatives à la prison pour les condamnés qui encouraient moins de cinq ans de prison.
Parmi les mesures introduites figurent la contestée "contrainte pénale", une peine de probation qui permettra de privilégier les alternatives à la prison pour les condamnés qui encouraient moins de cinq ans de prison.
Tout acte délictuel doit être sanctionné sévèrement - Manuel Valls
"Nous avons besoin de la prison, nous avons besoin d'une sanction", précise le locataire de la place Beauvau. "Tout acte délictuel doit être sanctionné sévèrement." "La contrainte pénale est là d'abord pour prévenir les sorties sèches [de prison] et mettre fin à toute automaticité de sortie", explique Manuel Valls. "Ça sera à l'appréciation du juge."
Priorité à la lutte contre la récidive
Avec ce texte, la garde des Sceaux souhaite notamment diminuer la récidive. "La lutte contre la récidive est sans doute la plus grande des priorités comme la lutte contre la délinquance des mineurs", confirme le ministre de l'Intérieur.
La presse avait évoqué des tensions sur ce texte entre Christiane Taubira et Manuel Valls, l'intéressé affiche ce mercredi sa "solidarité". "Je suis ministre et je suis évidemment solidaire des choix qui ont été faits par le président de la République", assure-t-il. Pour lui, le projet de réforme est "utile" et doit maintenant obtenir "un consensus le plus large possible".
La presse avait évoqué des tensions sur ce texte entre Christiane Taubira et Manuel Valls, l'intéressé affiche ce mercredi sa "solidarité". "Je suis ministre et je suis évidemment solidaire des choix qui ont été faits par le président de la République", assure-t-il. Pour lui, le projet de réforme est "utile" et doit maintenant obtenir "un consensus le plus large possible".
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