Une trentaine de surveillants de la maison d’arrêt de Sarreguemines ont bloqué, hier, l’accès à la prison. Ils protestent contre leur direction.
Ils sont une trentaine bien déterminés à se faire entendre. A dénoncer leurs conditions de travail et surtout les méthodes de management de leur chef d’établissement. Hier, dès 7h du matin, une partie des surveillants de la maison d’arrêt de Sarreguemines a répondu à l’appel de la CGT pénitentiaire.
Elle a installé un piquet de grève devant les portes de la prison et en a bloqué l’accès, permettant toutefois aux familles et à l’équipe médicale d’entrer.
Par leur action, les agents comptent attirer l’attention de l’administration pénitentiaire sur leur directeur, Alain Chombart, en poste depuis seulement huit mois à Sarreguemines. Qui, par ses décisions « approximatives » remettrait « en cause l’intégrité et le professionnalisme des surveillants », soutient Jean-Michel Girardi, secrétaire local du syndicat. A cette ambiance délétère s’ajoutent des conditions de travail décriées. « Une surpopulation pénale avec 127 détenus pour 71 places et un manque de surveillants avec quatre arrêts longue maladie non remplacés et prochainement deux départs à la retraite. »
« Sans fondement »
Mais selon Alain Chombart, pour qui les accusations sont « sans fondement », ces absences ne concernent que le personnel administratif, « les surveillants étant à flot ». Quant au nombre de places, la prison ne serait pas en surcapacité « Nous disposons de 140 lits. Aucun matelas n’est posé à même le sol. »
Le piquet de grève a été levé à 14 h, mais en fonction de la réponse de l’administration pénitentiaire, les surveillants n’excluent pas de reconduire le mouvement.
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