Les agents pénitentiaires poursuivent leur mouvement de grève à travers les prisons du pays mercredi matin.
Ainsi, 36,39% se sont présentés dans les établissements pénitentiaires de Wallonie et seulement 22,03% en Flandre, selon les chiffres de l'administration pénitentiaire.
Selon l'administration pénitentiaire, aucun agent ne s'est présenté aux prisons d'Arlon, Forest (Femmes), Ittre, Lantin et Namur. La plupart d'entre elles tournent également avec moins de la moitié du personnel. C'est le cas à Dinant (40,00%), Forest (Hommes) (35,00%), Jamioulx (31,03%), Leuze-en-Hainaut (37,14%), Marche-en-Famenne (44,12%), Mons (34,38%), Saint-Hubert (29,41%) et Tournai (47,83%). Pour le moment, l'administration pénitentiaire note une présence policière à Jamioulx et à Tournai.
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Les syndicats du sud du pays se demandaient hier/mardi si le mouvement de grève serait suivi en Flandre. C'est bien le cas avec seulement 22% du personnel qui s'est présenté, selon des estimations communiquées par l'administration pénitentiaire. Les chiffres sont particulièrement bas dans les établissements de Beveren (16,13%), Bruges (14,61%), Gand (13,33%), Hasselt (8,62%), Louvain Central (17,65%), Merksplas (19,05%) et Saint-Gilles (7,69%).
Des chiffres confirmés par la secrétaire permanente de la CSC Services publics, Claudine Coupienne: "les assemblées générales des agents s'enchaînent. Plusieurs assemblées générales ont eu lieu hier après-midi dans le nord du pays, ce qui explique que le mouvement de grève s'accentue aujourd'hui. Il semble que l'adhésion (au mouvement de grève) soit importante en Flandre et elle risque encore de prendre de l'ampleur. Demain (jeudi), nous procèderons à une évaluation de la situation en front commun et nous devrions mettre en place un plan d'action."
Piquets de grève
Plusieurs piquets de grève sont installés à travers le pays, notamment aux prisons d'Andenne et de Marche-en-Famenne, a précisé la représentante CSC Services publics. La grève sera poursuivie jusque lundi dans les établissements pénitentiaires de Saint-Gilles et Forest-Berkendael.
Les actions ont été entamées mardi. Les agents pénitentiaires protestent contre le projet du gouvernement fédéral de service minimum garanti dans les prisons en cas de grève prolongée. Les représentants syndicaux, qui dénoncent "une attaque frontale au droit de grève", rencontreront le ministre de la Justice jeudi à 12h30.
Les représentants syndicaux n'ont cependant pas beaucoup d'espoir de voir la situation évoluer positivement au terme de l'entretien avec le ministre. "Le premier texte de M. Geens est sorti il y a près d'un an. S'il a été sourd à la problématique du dossier depuis près d'une année, nous avons du mal à croire que nous allons déboucher sur une solution après une rencontre d'une heure", explique Mme Coupienne.
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