Une dizaine de victimes un peu partout en France à l’automne 2017.
Et ce n’est pas une première : Michel a été condamné cinq fois, ces trois dernières années, pour des appels téléphoniques malveillants. Un an de plus.
Du fond du box des prévenus, il s’énerve d’un coup. « Mettez-moi un an, deux ans, faites ce que vous voulez. J’ai l’habitude. Je sortirai bien un jour ! » Cet habitant de Saint-Martin d’Estreaux comparait toujours un peu pour la même chose : cinq condamnations, sur les trois dernières années, pour des appels téléphoniques malveillants. Dont deux ans, en janvier 2017 à Saint-Etienne.
Le processus est chaque fois le même. Michel Guerri, 38 ans, compose au hasard des numéros de téléphone. S’il tombe sur une femme, il embraie avec des propos à caractère sexuel. Et finit par envoyer par texto à son interlocutrice des photos de son sexe. Ou de son anus dans lequel il a introduit une cuillère.
En automne 2017, le prévenu a de nouveau fait une petite dizaine de victimes dans toute la France. Une expertise psychiatrique met en évidence une schizophrénie paranoïde. Il est sous traitement. Son avocat insiste sur « le profil psychiatrique de ce garçon. Quelle est sa part de conscience quand il commet ces faits ? Il y a un certain nombre de coups de fil passés depuis la maison d’arrêt, on peut imaginer qu’il ne sortira jamais… ».
Michel Guerri, vingt-six mentions au casier, est condamné à douze mois ferme, avec mandat de dépôt.
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