Les héritiers du clan de la Brise de mer auraient recruté une surveillante de prison pour mener leur vendetta.
Quelques secondes avant le double meurtre de Bastia, en décembre dernier, on la voit embrasser l'une des victimes. Révélations.
Le scénario est digne du polar le plus noir. On y croise les héritiers de l’un des clans autrefois les plus puissant de Corse, la Brise de Mer. Une gardienne de prison, recrutée pour renseigner les tueurs sur l’emploi du temps de l’une de leur victime. Un tueur, muni d’un masque de cinéma. Et des trafiquants de stups, venus du continent, soutenir leurs "associés" corses.
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Après avoir publié une série d’articles sur l’enquête policière hors-norme menée sur le double assassinat de Bastia du 5 décembre 2017, dernier règlement de compte au sein du grand banditisme insulaire, "l’Obs" poursuit le récit de cette incroyable vendetta moderne.
Au nom de la vengeance, le commando n’a reculé devant rien. Ses membres étaient suivis par la police (dans le cadre d’un trafic de stupéfiant), ils s’en doutaient, mais sont quand même passés à l’action. La surveillante de la prison de Borgo aurait été jusqu’à embrasser l’une des victimes dans le hall de l’aéroport (comme on le voit sur les caméras de vidéo-surveillance) pour donner le signal au tireur. Un baiser de la mort...
Pour comprendre les rouages de ce règlement de compte, les enquêteurs ont pu s’appuyer sur les confessions d’un repenti, un ancien ami de l’un des protagonistes du dossier. Et, fait rarissime dans les dossiers de grand banditisme insulaire où d’habitude, tout le monde se tait, y compris au téléphone, le système de messagerie utilisé par le commando a pu être décrypté.
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