PARIS, 11 septembre 2013 (AFP) - La ministre de la Justice Christiane Taubira a installé mardi un groupe de travail sur la situation pénitentiaire outre-mer, caractérisée notamment par la surpopulation et la vétusté de plusieurs établissements, les conclusions de la mission étant attendues fin mai 2014.
Le groupe de travail est composé de parlementaires de la majorité et de l'opposition et se penchera sur les axes suivants: politique pénale, population carcérale, activité et insertion, santé, fonctionnement des établissements et immobilier pénitentiaire, coopération régionale et situation particulière des mineurs.
Pour le député PS Jean-Claude Fruteau, ce groupe de travail est "l'occasion de revisiter l'ensemble des problèmes qui se posent dans le système pénitentiaire en outre-mer, qui est évidemment beaucoup plus dégradé qu'en France hexagonale".
"Dans la plupart des territoires et départements d'outre-mer, il y a une surpopulation qui atteint des niveaux records", rappelle l'élu réunionnais.
Plusieurs établissements ont ainsi fait parler d'eux ces derniers mois, notamment le centre pénitentiaire de Ducos (Martinique), la prison de Camp Est (Nouvelle-Calédonie) et le centre pénitentiaire de Faa'a Nuutania (Tahiti).
L'Etat a été condamné en février par le tribunal administratif de Papeete à indemniser un ancien détenu de Faa'a Nuutania, victime de conditions de détention "indignes" et "dégradantes".
A cela s'ajoute, rappelle M. Fruteau, des spécificités liées à certains territoires et départements ultramarins comme la forte présence de détenus étrangers ou une situation économique dégradée qui se traduit par une délinquance plus importante qu'en métropole.
Le groupe de travail est composé de parlementaires de la majorité et de l'opposition et se penchera sur les axes suivants: politique pénale, population carcérale, activité et insertion, santé, fonctionnement des établissements et immobilier pénitentiaire, coopération régionale et situation particulière des mineurs.
Pour le député PS Jean-Claude Fruteau, ce groupe de travail est "l'occasion de revisiter l'ensemble des problèmes qui se posent dans le système pénitentiaire en outre-mer, qui est évidemment beaucoup plus dégradé qu'en France hexagonale".
"Dans la plupart des territoires et départements d'outre-mer, il y a une surpopulation qui atteint des niveaux records", rappelle l'élu réunionnais.
Plusieurs établissements ont ainsi fait parler d'eux ces derniers mois, notamment le centre pénitentiaire de Ducos (Martinique), la prison de Camp Est (Nouvelle-Calédonie) et le centre pénitentiaire de Faa'a Nuutania (Tahiti).
L'Etat a été condamné en février par le tribunal administratif de Papeete à indemniser un ancien détenu de Faa'a Nuutania, victime de conditions de détention "indignes" et "dégradantes".
A cela s'ajoute, rappelle M. Fruteau, des spécificités liées à certains territoires et départements ultramarins comme la forte présence de détenus étrangers ou une situation économique dégradée qui se traduit par une délinquance plus importante qu'en métropole.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire