Des cafards, 44 lits pour 94 détenus, une hygiène inexistante: Ronny De Smet, un surveillant à la prison de Gand se souviendra longtemps de ses vacances en Tunisie.
Arrêté pour contacts homosexuels à Sousse, il a été condamné et a passé 3 mois "en enfer" dans un prison tunisienne surpeuplée.
L'homme vient d'être libéré et témoigne dans Het Nieuwsblad et à la VRT Radio ce mardi.
En vacances à Sousse, il fait la rencontre d'un homme avec qui il entreprend des relations homosexuelles. La scène a lieu dans le jardin d'un hôtel abandonné. Mais elle ne dure guère longtemps, car très vite, des policiers en civils surgissent. Six jours de détention au poste de police. Des tentatives d’extorsion. Ronny De Smet a sans doute été piégé.
L'homosexualité (en fait la sodomie) est réprimée en Tunisie.
La suite, c'est le procès. D'abord sans avocat. Il est condamné à la peine maximum, 3 ans de prison. En appel, avec l'aide d'un avocat, il écope de 6 mois ferme, dont il purgera la moitié.
Pire que "L'enfer à Tanger"
Peu avant le Nouvel an, Ronny De Smet a été libéré. Il raconte son "enfer". Un enfer qu'il compare à "L'enfer à Tanger", ce film de Frank Van Mechelen tiré d'une histoire vraie, celle de deux chauffeurs de bus belges arrêtés au Maroc pour un supposé trafic de drogues et condamnés à 5 ans de prison.
Ronny De Smet dit qu'il a vécu ces 3 mois et 13 jours dans de pires conditions : des cafards partout, hygiène zéro et pas de lit pour dormir.
Ronny De Smet va bientôt pouvoir reprendre sa vie normale en Belgique. Et son travail à la prison de Gand.
RTBF
En vacances à Sousse, il fait la rencontre d'un homme avec qui il entreprend des relations homosexuelles. La scène a lieu dans le jardin d'un hôtel abandonné. Mais elle ne dure guère longtemps, car très vite, des policiers en civils surgissent. Six jours de détention au poste de police. Des tentatives d’extorsion. Ronny De Smet a sans doute été piégé.
L'homosexualité (en fait la sodomie) est réprimée en Tunisie.
La suite, c'est le procès. D'abord sans avocat. Il est condamné à la peine maximum, 3 ans de prison. En appel, avec l'aide d'un avocat, il écope de 6 mois ferme, dont il purgera la moitié.
Pire que "L'enfer à Tanger"
Peu avant le Nouvel an, Ronny De Smet a été libéré. Il raconte son "enfer". Un enfer qu'il compare à "L'enfer à Tanger", ce film de Frank Van Mechelen tiré d'une histoire vraie, celle de deux chauffeurs de bus belges arrêtés au Maroc pour un supposé trafic de drogues et condamnés à 5 ans de prison.
Ronny De Smet dit qu'il a vécu ces 3 mois et 13 jours dans de pires conditions : des cafards partout, hygiène zéro et pas de lit pour dormir.
Ronny De Smet va bientôt pouvoir reprendre sa vie normale en Belgique. Et son travail à la prison de Gand.
RTBF
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