Un détenu violent, qui a déjà passé 13 ans en prison, a écopé de 4 ans de plus après avoir agressé et blessé un surveillant avec un pic en bois.
Un détenu violent, qui avait agressé un surveillant au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe près d'Alençon, début janvier, a été condamné mercredi 22 janvier à quatre ans de prison supplémentaires.
Mohammed Sissoko, 32 ans dont déjà 13 ans en prison et 14 condamnations depuis l'âge de 14 ans allant du vol avec violence au meurtre en passant par la drogue, a déjà fréquenté 19 prisons. Le 9 janvier il a voulu, contre l'avis des surveillants, aller rencontrer un autre détenu dans une autre partie de la prison. Devant le refus du surveillant, il est allé chercher un pic en bois dans sa cellule et a agressé le surveillant, le touchant à l'épaule et au cou, devant les caméras de vidéosurveillance de la prison.
La prison de 204 places ne compte que 67 détenus
Les images ont été projetées à l'audience. Le détenu a ensuite insulté les surveillants avant de les menacer avec une fronde artisanale. Le tribunal correctionnel a retenu la peine plancher, soit quatre ans de prison supplémentaire. Avant cette agression le détenu ne devait sortir de prison qu'en 2024.
Après de multiples incidents dans ce centre pénitentiaire ultra-sécurisé ouvert en mai 2013, l'État a décidé de revoir son fonctionnement. Jusqu'ici l'établissement n'accueillait que les détenus les plus difficiles mais désormais y seront affectés des détenus aux "profils plus diversifiés", selon l'administration pénitentiaire.
Une quinzaine d'agressions physiques de surveillants ont eu lieu à Condé-sur-Sarthe en moins de six mois, selon les syndicats, dont une prise d'otage le 30 décembre. Depuis cette date, l'administration pénitentiaire n'y affecte plus de détenus. La prison de 204 places ne compte pour l'instant que 67 détenus, arrivés progressivement depuis l'ouverture.
Après de multiples incidents dans ce centre pénitentiaire ultra-sécurisé ouvert en mai 2013, l'État a décidé de revoir son fonctionnement. Jusqu'ici l'établissement n'accueillait que les détenus les plus difficiles mais désormais y seront affectés des détenus aux "profils plus diversifiés", selon l'administration pénitentiaire.
Une quinzaine d'agressions physiques de surveillants ont eu lieu à Condé-sur-Sarthe en moins de six mois, selon les syndicats, dont une prise d'otage le 30 décembre. Depuis cette date, l'administration pénitentiaire n'y affecte plus de détenus. La prison de 204 places ne compte pour l'instant que 67 détenus, arrivés progressivement depuis l'ouverture.
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